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1.                 Nowa encyklopedia powszechna PWN: Volume 6

 

Barbara Petrozolin-Skowrońska - 1997 - 1100 pages - Extraits

WĘŻYK JAN (1575-1638), prymas od 1626; od 1619 biskup przemys., od 1624 pozn., od 1626 arcybiskup gnieźn.; zaufany królowej ... WĘŻYK WŁADYSŁAW (1816-48), bratanek Franciszka, pisarz i podróżnik; uczestnik powstania listopadowego, ...

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Łódzkie Towarzystwo Naukowe, Uniwersytet Łódzki - 1991 - Extraits

Wanda, córka Krakusa Franciszka Wężyka „Kurier Warszawski" pisał z entuzjazmem: „Literatura narodowa zbogaconą została nowym płodem niepospolitego dramatycznego talentu [...]. Wdzięczni rodacy za tak znakomity twór narodowy, ...

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2.               more

Krakus

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Gravure représentant le roi légendaire Krakus.

Krakus, connu également sous les patronymes de Krak ou Gracchus, est un souverain légendaire de Pologne, et fondateur de la ville de Cracovie qui lui doit son nom.

D'après le témoignage le plus ancien qui nous soit parvenu (Chronica seu originale regum et principum Poloniae), de l'évêque de Cracovie, Vincent Kadlubek, qui vécut de la fin du XIIesiècle au début du XIIIe, Krakus combattit les peuplades gauloises de Pannonie et de Carinthie, devint roi et organisa un premier État polonais.

La légende du roi Krakus est liée à celle du dragon Wawel qu'il finit par faire terrasser par un des ses sujets à qui il aurait promis sa fille Wanda, mais selon d'autres légendes, Wanda se suicida en se jetant dans la Vistule afin d'échapper au mariage avec un prince allemand.

Autour de Cracovie s'élèvent plusieurs tumulus, dont un portant le nom de Tumulus de Krakus est situé dans le faubourg de Podgórze à Cracovie, de l'autre côté de la Vistule.

§                     Dragon Wawel

§                     Wanda

http://venzhik.free.fr/Empereurs-du.htm

 

 

Sámo, un Franc, fut roi de Bohême des environs de 623 à 658

 Popiel est un souverain légendaire du IXe siècle qui aurait régné sur les Polanes ou les Goplanes. Il n’y a aucune preuve historique de son existence. Un auteur anonyme, Gallus Anonymus (début XIIe siècle), écrivit de nombreuses légendes sur les évènements du règne de Popiel. Il aurait été le dernier représentant de la dynastie des Popielides qui aurait précédé la dynastie des Piast.

Siemomysł,    et un membre de sa famille nommé Skubek promu à un titre non identifié mais comme un de ses proches,avec le nom de WążVonž, Wężyk Venžík inscrit sur le blason et domicilié à Wola Wężykowa

 

 

 

 

 

 

 

Premier Piast

Un pauvre laboureur de Gniezno., le mari de Rzepicha est à l’origine de la Dynastie des PIAST

 

Arrière grand- père

Siemowit

 

Grand-père

Leszek LECH

 

 

Père

Siemomysł,    et un membre de sa famille nommé Skubek promu à un titre non identifié mais comme un de ses proches,avec le nom de Vonž, Wężyk Venžík inscrit sur le blason e.t domicilié à Wola WężykowaD’ AUTRES SOURCES DESIGNENT KRAKUS

 

Premier Duc

Mieszko 1er en 960

 

 

Fils de Mieszko

Boleslas Ier le Vaillant,

 

 

 

 

 

 

 

Venzik

 

 

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Venzhik

Wąż serpent,snake,schlange vonzh

Węży serpents,snakes,Schlange wenzhe

Wężyk mały wąż ,syn węża wenzhik

Wanc Wanclik syn wanclika

Wenzel Wencelik sohn wenzel’s

Wezyk (Wenzik, Venzik, Venzsik, Wenchik).

 

Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki1, est un poète et écrivain français (né polonais, sujet de l'Empire russe), né le 26 août 1880à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris.

Polska Akademia Nauk. Komitet Neofilologiczny - 1992 - Extraits

Apollinaire descendant de Napoléon I.

Le fils de l'Aiglon serait le père d'Apollinaire et ainsi le poète serait descendant de Napoleon non seulement par sa mère mais aussi par son père.

 Raymond Warnier, fasciné par les recherches de Stern, a entrepris des études sur la famille Kostrowicki, ...

books.google.fr - 

http://wanclik.free.fr/Napoleon-kostrowicki.htm
« Apollinaire serait le petit-fils du duc de Reichstadt, donc l'arrière petit-fils de Napoléon. l'Aiglon aurait eu une liaison avec une ...
www.controverses.fr/pdf/n7/jacaret7.pdf 
-

1.                 Weygand serait aussi descendant de l’Aiglon et de l’Impératrice ‘d’Autriche.

..

Jean R a écrit: (NB Weygand présentait effectivement des traits ... je dois admettre que faire de Maximilien le fils de l'Aiglon et donc le ...
www.forum.roi-president.com/topic173-105.html - 

 

C’est ce qui aurait conduit au choix Corneillien de l’Empereur d’Autriche de devoir choisir qui pourrait vivre et qui devrait mourir pour avoir la paix à la maison et c’est là que Marmont aurait été chargé d’exécuter les ordres de l’Empereur d’Autriche.Cela à scellé le destin de l’Aiglon qui n’est pas mort de tuberculose.

Wąż

Ujednoznacznienie wąż – podrząd gadów,

§                     wąż  gra komputerowa,

§                     wąż  gwiazdozbiór,

§                     Wąż  herb szlachecki,

§                     wąż – w symbolice,

§                                 wąż miedziany  symbol biblijny oznaczający Chrystusa,

§                     wąż strażacki – sprzęt do gaszenia pożarów,

§                     Węże - sztuka teatralna Erica Chappella

§                     Węże  wieś w woj. łódzkim, w pow. pajęczańskim, w gminie Działoszyn; oraz rezerwat przyrody Węże

§                     Węże – wieś w woj. mazowieckim, w pow. sokołowskim, w gminie Sokołów Podlaski.

§                     Wężyk

§                     Wężownik

Wąż coat of arms

From Wikipedia, the free encyclopedia

 

Wąż

Wąż Coat of Arms
Battle cry: Wężyk, Zachorz

Details

Alternative names

-

Earliest mention

1389

Towns

none

Families

142 names altogether: Ambroszkiewicz, Ambroziewicz, Ambrożewicz, Ambrożkiewicz, Babaszowski, Benkuński, Bielecki, Bieńkuński, Bogwiecki, Bogwiedzki, Bomblewicz, Borch, Borejsza, Borek, Bork, Brzostowicz, Bugwidzki, Bykowski, Cichocki, Cichoński, Ciechomski, Ciechowski, Ciekowski, Cimochowski, Czechowicki, Damięcki, Demontowicz, Deszniański, Deszyn, Deszyński, Dłotowski, Dłótowski, Dłutowski, Dobrzankowski, Fiersowicz, Funger, Furs, Fursewicz, Gardziński, German, Górski, Groszkowski, Groszowski, Groza, Grozowski, Grudź, Gruzdź, Gruźdź, Grzmucki, Herman, Januszkiewicz, Jasieniecki, Jasieński, Jasiński, Koczalski, Koczelski, Koczulski, Konczan, Koracz, Koran, Kostrowicki, Kostrowiecki, Kostrowski, Kotuszowski, Kotwacz, Kowacz, Koyczan, Kozaczyński, Kozanecki, Kożarski, Krzykowski, Kuczkowski, Kuzarski, Lubochowski, Łojwa, Łojwo, Łoywo, Magiera, Malik, Małdrzycki, Małdrzyk, Mikołajewski, Niadych, Niedych, Obrzyziewicz, Odolski, Ożegowski, Piasecki, Pisecki, Podoliński, Pojałowski, Polanowski, Połajowski, Rabaszowski, Raciborowski, Rajski, Raszewski, Rayski, Rubaszowski, Rucki, Rudzki, Rutski, Rzeszowski, Sakowicz, Sarcewicz, Siemla, Skałowski, Skoltecki, Skrzyński, Skultecki, Sławicki, Sukowicz, Sułkowicz, Sułkowski, Surkowski, Syktowski, Sytkowski, Szamoszewski, Szczubioł, Szemesz, Szemiosz, Szemosz, Szkublecki, Szkutecki, Szurkowski, Trzeciak, Turowicz, Wązik, Wąż, Wążkowski, Wążodaw, Wężyk, Wialbut, Widucki, Widycki, Wielawski, Wilczkowski, Zyrkiewicz, Żmigrocki, Żmigrodzki, Żmijewski, Żmijowski

 

 

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République des Deux Nations

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De Wikipédia, l’encyclopédie libre

The Polish–Lithuanian Commonwealth (or Union) was a dualistic state of Poland and Lithuaniaruled by a common monarch. It was the largest and one of the most populous countries of 16th- and 17th‑century Europe with some 400,000 square miles (1,000,000 km2) and a multi-ethnic population of 11 million at its peak in the early 17th century. It was established at the Union of Lublin in July 1569, and was destroyed by the Third Partition of Poland in 1795.

The Union possessed features unique among contemporary states: its political system was characterized by strict checks upon monarchical power. These checks were enacted by a legislature (Sejm) controlled by the nobility (szlachta). This idiosyncratic system was a precursor to modern concepts of democracy, constitutional monarchy and federation. The two component states of the Commonwealth were formally equal, yet Poland was the dominant partner in the union.

The Polish–Lithuanian Commonwealth was marked by high levels of ethnic diversity and by relativereligious tolerance, though the degree of religious tolerance varied over time.

After several decades of prosperity, it entered a period of protracted political, military and economic decline. Its growing weakness led to its partitioning among its more powerful neighbors, Austria,Prussia and the Russian Empire, during the late 18th century. Shortly before its demise, the Commonwealth adopted a massive reform effort and enacted the Constitution of May 3, 1791, which has been described as the second oldest codified national constitution of modern history.

Source

Description de l’article Polish-Lithuanian Commonwealth de Wikipedia, utilisé sous licence CC-BY-SA, liste des contributeurs ici. Les pages communautaires ne sont pas affiliées ou avalisées par les personnes associées à ce sujet.

 

 

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Polish heraldry

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Description

De Wikipédia, l’encyclopédie libre

The history of Polish heraldry is an integral part of the history of the Szlachta, the Polish nobility.

History

Unlike the case of Western Europe, in Poland, the szlachta did not emerge exclusively from thefeudal class of knights under Chivalry, but stemmed in great part from an earlier Slavic class of Free Warriors or Mercenaries. These warriors were often hired by rulers to form guard units (PolishDrużyna) and were eventually paid in land. There is, however, a lot of written evidence from the Middle Ages which demonstrates how some elements of the Polish nobility did emerge from the ranks of the knightly class under the terms of chivalric law (ius militare).

Only a small number of szlachta families or clans can be traced all the way back to the traditional clansystem. Most szlachta, since at least the 12th century, were not related and their unions were mostly voluntary and based on followership and brotherhood rather than kinship.

However, in regards to consanguinity, the matter is far from settled, and the question matters because of historiographical concern to discover the origins of the privileged status by membership in the knights' clan. In the year 1244, Bolesław, Duke of Masovia, identified members of the knights' clan as members of a genealogia:

Source

Description de l’article Polish heraldry de Wikipedia, utilisé sous licence CC-BY-SA, liste des contributeurs ici. Les pages communautaires ne sont pas affiliées ou avalisées par les personnes associées à ce sujet.

Unia polsko-litewska

Unia polsko-litewska – związek Korony Królestwa Polskiego i Wielkiego Księstwa Litewskiego. Rozpoczął się unią w Krewie 14 sierpnia 1385 r. Do 1569 r. była to unia personalna. Na mocy postanowień unii lubelskiej przekształcona została w unię półrealną, nie była to w pełni unia realna, ponieważ odrębne pozostało wojsko i skarb. Jej istnienie zakończyło się wraz zIII rozbiorem Polski w 1795 r.

Spis treści

 [ukryj]

·                     1 Przyczyny utworzenia

·                     2 Kalendarium

·                     3 Zobacz też

·                     4 Linki zewnętrzne

·                     5 Przypisy

Przyczyny utworzenia[edytuj]

Główną przyczyną utworzenia unii było zagrożenie ze strony Krzyżaków oraz fakt, że Ludwik Węgierski nie pozostawił męskiego potomka. Ludwik chciał pozostawić polski tron swojej córce, ale w tradycji Polski kobieta nie mogła zasiadać na tronie. Nadał więc w 1374 roku polskiej szlachcie przywilej koszycki, stanowiący, że król nie mógł nakładać na nią nowychpodatków bez jej zgody. W zamian szlachta zgodziła się na objęcie tronu przez jego córkę Jadwigę. Koronacja odbyła się dopiero w 1384 roku, głównie z powodu matki Jadwigi -Elżbiety Bośniaczki, która długo zwlekała z wysłaniem jej do Polski z uwagi na jej młody wiek. Tak długie bezkrólewie wywołało oburzenie magnatów małopolskich, którzy nieustannie grozili, że odmówią Jadwidze prawa do tronu jeśli nie stawi się na koronację. Były to jednak czcze groźby, których ostatecznie nie spełniono. Według Oskara Haleckiego główną przesłanką do zawarcia unii i utworzenia federacji polsko-litewskiej było uniknięcie konfrontacji zbrojnej obu państw na ziemiach ruskich, do których oba rościły swoje pretensje. [1]

Kalendarium[edytuj]

Obraz upamiętniający unię w Krewie

§                     1385  unia krewska w Krewie – książę Litwy, Jagiełło, został poprzez małżeństwo (faktyczne i polityczne) z Jadwigą królem Polski, łącząc unią dwa państwa. W zamian miał przejść wraz ze swoim ludem na chrześcijaństwo, walczyć z Krzyżakami i wypuścić więźniów politycznych. Rok później został ochrzczony jako Władysław Jagiełło oraz koronowany. Unia krewska rozpadła się w 1399roku, po śmierci Jadwigi.

§                     1401  unia wileńsko-radomska – potwierdzona i zmieniana w Wilnie i Radomiu – była efektem bezdzietnej śmierci Jadwigi i porażki Litwy w bitwie nad Worsklą. Witold (kuzyn Jagiełły) miał sprawować rządy na Litwie, a po jego śmierci władza miała wrócić do Władysława.

§                     1413  unia horodelska w Horodle – wprowadziła instytucję odrębnego wielkiego księcia na Litwie. Ustalono też, że decyzje dotyczące krajów mają zapadać przy współudziale szlachty polskiej i litewskiej, co było gwarancją odrębności Litwy.

§                     1432 (1432-34) – unia grodzieńska w Grodnie

§                     1440  1447  unia faktycznie wygasła, gdy wielkim księciem litewskim został Kazimierz IV Jagiellończyk

§                     1447  Zbigniew Oleśnicki ofiarował koronę Polski Kazimierzowi Jagiellończykowi – wznowienie unii personalnej

§                     1499  unia krakowsko-wileńska

§                     1501  unia mielnicka w Mielniku

§                     1569 (1 lipca) – unia lubelska – powstanie Rzeczypospolitej Obojga Narodów. Król Zygmunt II August powołał wspólny sejm dla Litwy i Polski (Korony), co oznaczało unię realną, czyli funkcjonowanie dwóch odrębnych państw połączonych osobą władcy, sejmem, polityką zagraniczną.

§                     1791 - konstytucja 3 maja znosiła formalnie odrębność ustrojową Królestwa Polskiego i Wielkiego Księstwa Litewskiego, powstała Rzeczpospolita Polska. Stworzono wspólne organy władzy centralnej w tym m. in. Komisje Wielkie Obojga Narodów. 20 października Sejm Czteroletni uchwalił przepisy wykonawcze do konstytucji 3 maja pod nazwą Zaręczenia Wzajemnego Obojga Narodów.

§                     1795  III rozbiór Polski – wygasła unia lubelska.

Zobacz też[edytuj]

§                     stosunki polsko-litewskie

§                     unia realna

§                     unia personalna

§                     unia dynastyczna

§                     unie personalne w historii Polski

Linki zewnętrzne[edytuj]

§                     Krótki przegląd unii polsko-litewskich

 

 

WĄŻ

Wąż symbolizuje chaos, pierwotne kosmiczne siły, boskie oddziaływanie, śmierć, nieśmiertelność, samorództwo, energię, materię, ziemię, słońce, wodę, wiatr, głębiny, suszę, zniszczenie, odrodzenie, fallus, duszę ludzką, podświadomość, uzdrowienie, zdrowie, sekrety życia, płodność, seks, zazdrość, przyjemność, perwersję, pieszczoty, ostrożność, lenistwo, wróżbę, proroctwo, świat podziemny zmarłych, zło, upadłego anioła, grzech, podstęp, truciznę, pokusę, niewolę, mądrość, dociekliwość, tajemnicę, dialektykę, logikę, materializm, ukrycie, niespodziankę, głupotę.

Wąż to emblemat lekarzy, czarów, podziemnych bóstw, wyobraża sprawy tajemnicze, niezrozumiałe. W wielu kulturach wąż bywał przedmiotem kultu.

Starożytność

Biblia, Stary Testament

WĄŻ - SYMBOL GRZECHU, ZŁA, SZATANA: Wąż skusił w raju Ewę, aby skosztowała owocu z drzewa wiadomości dobra i zła. Odtąd wąż stał się nieprzyjacielem człowieka: "Położę nieprzyjaźń między tobą i niewiastą, ona zetrze głowę twoją, a ty czyhać będziesz na jej piętę" (Księga Rodzaju).

Mitologia

W mitologii greckiej występuje wiele wężów, m.in. wąż Pyton, syn Gai, którego kult istniał w Delfach. Tego węża zabił Apollo i przywalił głazem Omphalosem (pępkiem świata), a następnie musiał odbyć pokutę i oczyszczenie. Wąż pojawia się w micie o Herkulesie, który, będąc dzieckiem, zadusił w kolebce dwa węże nasłane przez Herę. Wąż związany był z bogiem medycyny i zdrowia Asklepiosem (Eskulapem), który sam był pierwotnie świętym wężem uzdrawiającym. Atrybutem Asklepiosa była laska, wokół której wił się wąż. Atrybutem Hermesa był kaduceusz - laska, na której dwa węże patrzą sobie w oczy. Grecy i Rzymianie uważali, że węże są duchami opiekuńczymi świątyń.

Iliada Homer

WĄŻ - WRÓŻBA: Wąż pożerający ośmioro piskląt i matkę to znak wróżebny Zeusa, że wojna trojańska będzie trwać 10 lat i zakończy się zwycięstwem Greków.

Średniowiecze

W sztuce średniowiecznej wąż jest atrybutem Jana Ewangelisty, św. Cecylii, św. Barbary, św. Filipa, św. Tekli.

Renesans

Boska komedia D. Alighieri

ZAMIANA W WĘŻA - POKUTA: W Piekle Dante spotyka złodziei z Florencji, których karą jest ciągła przemiana z ludzi w węże, w innym miejscu Piekła spostrzega ciała złodziei gryzione przez węże.

Romantyzm

Kordian J. Słowacki

WĄŻ - ZAGROŻENIE PORZĄDKU KOSMICZNEGO: "Świecie! Wąż wieczności łuskami w okrąg ciebie gniecie, zębem zatrutym boki ogryza nieznacznie" (Przygotowanie).

Wąż

Zaskroniec

Wąż – gad charakteryzujący się wydłużonym, beznogim ciałem i aparatem szczękowym umożliwiającym niezwykle szerokie rozwarcie szczęk, a co za tym idzie połykanie ofiar w całości.

§                     Utopista widzi raj, realista widzi raj plus węża.

§                                 Autor: Helmut Walters

§                     Wąż zrzuca starą skórę, ale pozostaje ona z nim nadal spokrewniona.

§                                 Opis: przysłowie damańskie

§                     Wielki wąż przechodzi, kiedy nie masz kija.

§                                 Źródło: przysłowie damańskie

Kategoria: Węże i jaszczurki

·                     OSOBOWOŚĆ WĘŻA

·                     KARIERA ZAWODOWA WĘŻA

 

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DEWIZA ŻYCIOWA WĘŻA

To ja ucieleśniam odwieczną mądrość Wszechświata. Jestem Strażnikiem Kluczy otwierających drzwi do najważniejszych tajemnic życia. Znam sekrety urodzaju, zbieram więc obfity plon nawet wtedy, gdy moje ziarna padną na nieurodzajną ziemię. Swój cel osiągam wytrwałością i konsekwentnym postępowaniem. Moje poglądy i zasady pozostają niewzruszone i obojętne na upływ czasu. Podejmowane przeze mnie działania są nieodwracalne. Podążam swą drogą niestrudzona i przenikliwa, nieugięta i nieubłagana. Obcuję tylko ze sprawdzonymi przyjaciółmi i towarzyszami podróży. Stoję zawsze na twardym gruncie. 

 

Wąż Eskulapa

Piątek, 13 lipca 2007 r.

Jest typem węża-dusiciela: poluje na gryzonie i ptaki, które obezwładnia splotami swojego muskularnego ciała. Obecnie uznawany jest za pozostałość minionych epok, ale w starożytności był gadem znanym i cenionym.

 

WĄŻ ESKULAPA
(Elaphe longissima)

rząd: łuskonośne
rodzina: węże właściwe
długość ciała: do 
200 cm

Rzeczywiście niewiele z tego starożytnego ubóstwienia musiało przetrwać do naszych czasów, skoro wąż Eskulapa został prawie doszczętnie wytępiony przez bezmyślnych i żądnych sensacji turystów, a także pasterzy i drwali (mylących go z jadowitą żmiją, w Polsce również chronioną!) oraz przez pozbawionych najmniejszych skrupułów kolekcjonerów-amatorów (czyli miłośników zwierząt w niewoli). Wąż Eskulapa figuruje na Czerwonej liście zwierząt ginących i zagrożonych w Polsce, wpisano go także do Polskiej czerwonej księgi zwierząt, ponieważ jego obecny status jest w naszym kraju krytyczny. Zachował się on tylko na kilku stanowiskach o charakterze wyspowym, czyli na takich, pomiędzy którymi nie ma łączności (dzikie Bieszczady), pogórze i Beskid Sądecki). Jego stan liczebny nie przekracza dziś w Polsce 100-300 osobników!

Wąż Eskulapa nie posiada gruczołów jadowych. Swoje ofiary, którymi w pierwszym rzędzie są myszy i norniki (a z wielkim apetytem zjada również gady oraz pisklęta), dusi podwójnym skrętem potężnie umięśnionego ciała. Proceder ten ma miejsce zwykle podczas pogodnego, słonecznego dnia i odbywa się wyłącznie na ziemi. Wąż najpierw podpełza niepostrzeżenie do upatrzonej ofiary, a potem odgina ciało do tyłu i z ogromną siłą wyrzuca je do przodu - na ofiarę. 

Eskulapa jest znany przede wszystkim z tego, że jest mistrzem wysokościowych wspinaczek. Forsowanie przeszkód w rodzaju owalnych pni, wiotkich gałązek, urwistych skał, czy też kamiennych ruin (starych zabudować w pobliżu których lubi przebywać) nie stanowi dlań żadnego problemu. Jest tak gibki i tak dobrze przystosowany, że radzi sobie nawet z pionowymi ścianami. 

Gad ten zamieszkuje widne, prześwitujące lasy liściaste. Najlepiej zaś czuje się na suchym, wygrzanym podłożu i na zarośniętych, oblanych słońcem górskich stokach. Jest gatunkiem wybitnie ciepłolubnym - do tego stopnia, że w Polsce uznawany jest obecnie za pozostałość innej epoki, kiedy to średnia temperatura na terenie naszego kraju była wyższa, a klimat łagodniejszy. 

Tradycja kulturalna
Eskulap (znany w Grecji jako Asklepios) był herosem, któremu oddawano cześć boską, bo leczył beznadziejnie chorych, a może nawet wskrzeszał umarłych. Jego metody terapeutyczne stanowiły połączenie nowoczesnej wiedzy lekarskiej i magii. Według wyobrażeń był to brodaty, majestatyczny mężczyzna, z płaską czarką i wężem owiniętym wokół laski.

Jestem Wężem

Sennik Wąż

Nasze interpretacje snu wąż sprawdzają się w 70%

Znaczenie snu wąż

·                     Interpretacja: Anastazji

Wąż - Przyjaciele zdradzą cię w najmniej ocze­kiwanym momencie. 
Wąż, gumowy: Nie rozpaczaj w chorobie, w nie­szczęściu nigdy nie jesteś sam. 
Wąż, jeżeli cię goni: Ludzie chętnie ostrzą na tobie języki. 
Wąż, jeżeli cię ugryzł: Zdrada i kłamstwo przy­sporzą ci wiele kłopotów.

CZY ZNACZENIE SNU SIĘ SPEŁNIŁO?TAK NIE

TAK69%NIE31%

·                     Interpretacja: Izabeli

Wąż - Według C. G. Junga jest to symbol czegoś ważnego w pod­świadomości. Jako symbol seksu, przesiania wartości du­chowe. Widok węża wyłaniającego się nagle z ciemności wyraża obawę odkrycia starannie strzeżonej tajemnicy. Widok węża wijącego się w sennym marzeniu mówi o nie­pokoju, który wkradł się w duszę. W snach kobiet żółty wąż oznacz;i strach przed spotkaniem z męską seksualno­ścią. Czerwony wąż przybiera często posiać fallusa, a biały mówi o głębi duszy. Ciemne węże mogą wskazywać śnią­cemu na zmianę dotychczasowego trybu życia, zielone -na własną energię, którą można jeszcze wykorzystać. Przy­słowiowe hodowanie żmii na własnej piersi także można wykorzystać w tłumaczeniu snu: nadmiernie przyjazne obcowanie z wężem prowadzi do zdrady i oszustwa. W połączeniu z innymi symbolami snu wąż bywa często oceniany pozytywnie, jako czynnik uzdrawiający. Nie bez powodu wokół laski greckiego boga snów i lekarzy Askle­piosa (Eskulapa) wije się wąż. Jak wiadomo, węże często linieją, co od dawna jest tłumaczone jako uwolnienie się od chorób.

CZY ZNACZENIE SNU SIĘ SPEŁNIŁO?TAK NIE

TAK68%NIE32%

·                     Interpretacja: Wrozka Samanta

Wszelkiego rodzaju przeciwności lub podejście ze strony przyjaciół lub ktoś Ci chce poważnie zaszkodzić; Dla zakochanych - groźni rywale w miłości; Czołgający się - lekka choroba; Syczenie - nie odstępuj swojej własności; Wielogłowy - uwiedzenie lub przykrości lub bezmyślne zachowanie; Stać się - doznasz pogardy i lekceważenia lub obelgi lub poniżenie; Złapać - pokusa lub niemoralne pokusy; Nadepnąć - drobne niedomagania zdrowotne; Nadepnąć w kąpieli - kłopoty tam gdzie miały być przyjemności; Iść po - fałszywy przyjaciel; Dzieci bawiące się - odróżniaj wrogów od przyjaciół; W trawie - groźna choroba lub zmartwienia lub kłopoty; Mały - odwiedziny fałszywych przyjaciół lub plotki lub pomówienia; Hipnotyzować go - licz na przyjaciół; Dla kobiety - przystojny lub bogaty mąż; Oplącze Cię - bezsilność wobec intryg wrogów lub choroba lub śmierć w rodzinie; Nie móc przed nim uciec - złe widoki na przyszłość; Atakujący - uważaj na znajomych lub fałszywi ludzie.

CZY ZNACZENIE SNU SIĘ SPEŁNIŁO?TAK NIE

TAK78%NIE22%

·                     Interpretacja: marianna

śni mi się że zamykam węża syczącego w klatce i ostrzegam innych że syczy imoż ukąsic innych a on się mi wyrywa,ale po trudach udaje mi śię go zamknąć.

CZY ZNACZENIE SNU SIĘ SPEŁNIŁO?TAK NIE

TAK75%NIE25%

·                     Interpretacja: aga

śnił mi się w nocy ogomny wąż starznie się go bałam

CZY ZNACZENIE SNU SIĘ SPEŁNIŁO?TAK NIE

TAK100%NIE0%

DODAJ ZNACZENIE SNU

Sny

1.                   Marek (Gość) 26 listopada 2010

Wielka japa

Wpadłem do wielkiej japy. Japa była tak wielka, że z przerażenia krzyczałem i zobaczyłem wielkiego węża który mnie zjadł. Później obserwowalem sen z perspektywy widza i ten wąż był w ciąży a ja byłem tym dzieckiem.

2.                   Corrina (Gość) 15 grudnia 2010

węże

Widziałam węże przy wodzie, czystej wodzie. Były brązowe i zielone. Jedne węże spał zwinięte prz brzegu, inne wypełzały z wody, Nagle węże zaczęły pożerać sie nawzajem i te które pożerały stawał sie bardzo duże. wszystkie pełzały leniwie jakby mnie nie widziały.

3.                   martinka (Gość) 20 grudnia 2010

Jad Węża

Sniło mi sie ze jakis mężczyzna biegł za mną ze strzykawka. W tej strzykawce był jad węża. Po wstrzyknieciu mi go w ciało, bardzo mnie bolało i cierpiałam. Krzyczałam zeby wezwać pogotowie, gdy przyjechało zrobili mi zastrzyk z surowicy. Czułam okropny bół ręki i widać było ropiącą rane.

4.                   Luk3166 20 grudnia 2010

Grobowiec

Wyszedłem pół nagi na dwór i coś szukałem a znajdywałem mnóstwo myszy następnie wpadłem do dziury w której był grobowiec pełen węży.

5.                   monis (Gość) 22 grudnia 2010

węże

Trzy węże próbowały się dostać do pomieszczenia w którym byłam , jeden był gruby długi i połyskujący ,drugi włochaty i krótki, trzeci wąski.Najbardziej bałam się tego największego i nie wpuszczałam go do pokoju, włochaty był sympatyczny i jego się nie obawiałam.Wszystkie węże w końcu się do mnie przedostały ale nic mi nie zrobiły, włochaty wąż został a dwa pozostałe udało mi się wyżucić z pokoju w którym byłam.

6.                   fan (Gość) 29 grudnia 2010

złote węże

W pobliżu szkoły lub innej takiej instytucji spuszczono wodę z sadzawki. W pozostałym błocie bawiły się dzieci. Też wszedłem do tego błota, ale zorientowałem się, że pełza tam mnóstwo małych wężyków i padalców. W pewnej chwili dostrzegłem skłębionego dużego węża. Był złotego koloru. Z kłębowiska jego ciała wystawały trzy głowy a ja nie byłem pewien, czy to trzy splecione węże, czy jeden wąż o trzech głowach. Te trzy węże (lub jeden?) były złotego koloru, ale matowe, natomiast z boku miały wyraźnie lśniącą złotem linię przez całe ciało. Na początku bałem się go (ich?), ale nie zachowywał się agresywnie, tylko odpełznął powoli ode mnie.

7.                   agusia (Gość) 30 grudnia 2010

wąż

Najpierw śniło mi się że leże w łużku i widze węża.Chciałam go czymś rzucić ale bałam się że ucieknie i ugryzie moją córeczke.Nagle wąż znikł a ja położyłam się spać.Po chwili wąż zjawił się na mojej szyi a ja go chwyciłam przez kołdre i zastanawiałam się co zrobić i się obudziłam.Po dwuch dniach śnił mi się znowu wąż ale tym razem był martwy i kupywałam go w sklepie bo mój mąż chciał na obiad smarzonego węża zjeść.Ten wąż był przekrojony na pół był bez wnętrzności i miał strasznie duże zęby a ja go pakowałam w foliówke jednorazową i uważałam żeby się nie nadziać na jego zęby.Co to może znaczyć ?? ?? ??

8.                   daro (Gość) 2 stycznia 2011

zjadlem weza

nie pamietam poczatku ale okazalo sie ze zjadlem weza duzego czarnego a pochwili moja mama cos zrobila zemna ze go zwymiotowalem lezal na podlodze i jeszcze sie ruszal co to moze znaczyc

9.                   kochanazabcia 15 stycznia 2011

kochanazabcia

Leżałam na łóżku i gdy się obudziłam dookoła mnie bylo pelno węży, ktorych osobiście bardzo się boję. Wiły się na mnie zaczęłam je zrzucać i krzyczeć wybiegłam z pokoju i zobaczyłam, że one są w całym domu, jadowite i niegroźne. Obudziałam się z krzykiem.

10.                bettysolo (Gość) 16 stycznia 2011

niebieski wąż

Kupiłam sobie niebieskiego węża.Chciałabym hodować węza wiec byłam bardzo zadowolona że go mam.Wszędzie go ze sobą nosiłam.Chyba nawet zabraliśmy go z męzem na wakacje.Wąż był duży i piekny

11.                agaulaaga (Gość) 19 stycznia 2011

wąż ukąsił

Śniło mi się, że miałam w domu akwarium z dużym wężem, który nigdy nie był w stanie wyjść stamtąd. Któregoś dnia wąż zwiał i ukąsił mojego małego synka. Jad węża sprawił, że mój syn nie mógł więcej chodzić. Okropny sen. Co to może znaczyć?

12.                ann (Gość) 26 stycznia 2011

ukąszenie

Miałam w domu węża, był z pozoru niegroźny. Zielony, nieduży. Wsadziłam do do akwarium z wodą, bawiła się z nim moja młodsza siostra, nic jej nie zrobił chociaż się o to bałam. Potem pełzał po ziemi przed domem i mnie ukąsił w nogę. Z trudem weszłam po schodach, nogę miałam siną. Ojciec chciał mi opatrzyć ranę ale zaczęłam krzyczeć.

13.                roxi (Gość) 27 lutego 2011

wąż

śni mi sie codzien ze hoduje weze, trzymam je w terrarium, wyciagam trzymam w rece i sa niegrozne.ale odczuwam jakis dziwny niepokoj.szukam racjonalnego wyjasnienia.wiele w zyciu spotyka mnie przykrosci ze strony pseudo przyjaciol . ..

14.                Mi (Gość) 1 marca 2011

czarne weze

Patrzylam z gory na jakies klebowisko w wodzie - ciemna tafla wody w ktorej ujrzalam setki wijacych sie czarnych wezy. I gdy tak sie przygladalam nagle jeden z nich wyskoczyl, otworzyl paszcze i rzucil sie prosto w moja twarz. Nie wiem co bylo dalej - obudzilam sie.

15.                Isabella (Gość) 3 marca 2011

Góra węży

Schodziłam z górki,rozmawiając z kims przez telefon,nagle dostrzegłam że wokół mnie jest mnóstwo węży! duże,małe,grube i wąskie,białe i czarne!było ich naprawde mnóstwo! wszystkie syczały,wiły się i patrzyły w moim kierunku,byłam przerażona,i zaczełam uciekać,wynajdywałam wolne miejsca pomiędzy tymi wężami na trawie po których biegłam,ale czasem mi się nie udawało i na któregos nadepłam.Najdziwniejsze jest to że na ramieniu miałam... chomika,którego zabrałam wczesniej z domu,i bałam się że to przez niego te węże mnie zjedzą... jakoś udało mi się wyjść z tego wężowiska,i patrzyłam nie z daleka...

16.                JZ (Gość) 7 marca 2011

niebieskie weze

snilo mi sie ze zjadlam niebieskiego weza i jakas mloda dziewczynka miala tez takiego samego w brzuchu i sie strasznie bala i jej mama kazala jej go wypluc, no i ona go wyplula, i on byl taki malenki, niebieski ze srebrnawym polyskiem...sliczny, ale niewiem co ten sen ma oznaczac

17.                japauno (Gość) 11 marca 2011

dziwny sen

sniło mi się ze widze węża dużego a pochwili ma wielki brzuch który idzie w moim kierunku, 

18.                joanna (Gość) 16 marca 2011

zabijenie węży

śniło mi sie , że dooloła mnie było sporo węży, 4 może pięć a ja czymś metalowym je pokolei zabijałam bałam sie ale nie na tyle by ich nie pozabijac ,przepołowiłam pare chyba nawet na połowe........przebuziłam sie i dziwnie sie czułam :(

19.                Anka (Gość) 17 marca 2011

dziwny sen

Śniło mi się że ja i mój chłopak mamy wziąć ślub lecz on pojawia sie zamieniony w węża i próbuj mnie ugryźć, co to może oznaczać?

20.                CookieMadam (Gość) 9 kwietnia 2011

Kobra i jej dzieci

Sniło mi się, że widzę w wannie kobrę a z okienka nad wanną spogląda na nas smok, przed którym muszę się obronić, zakladając sobie na szyję jedno dzieci kobry. Zrobiłam to pomimo tego, że brzydzę się węży. Potem szukałam w supermarkecie kubków z deserem: galaretka z bananami i bitą śmietaną. Jednak na żaden nie mogłam się zdecydować, bo marudziłam: a ro, że kubek za ciemny, a to za dużo śmietany a za mało bananów. 
:]

21.                melancholia 17 kwietnia 2011

Kochany prowadził mnie po brzegu rzeki gdzie bylo pelno wezy

śniło mi się że szłam boso brzegiem rzeki lub jeziora i nagle wszędzie zaczęły pojawiać się węże, wtedy zjawił się mój ówczesny chłopak i złapał mnie za rękę. Prowadził mnie, a węży było coraz więcej i więcej, zaczęłam już stąpać po nich, po chwili nie było już miejsca pod moimi nogami w którym nie było by węża. Sen powtarzał się kilka razy.

22.                ulala 20 kwietnia 2011

sex i węże

Byłam w jakims mieszkaniu we snie bylam pewna ze to bylo mieszkanie mojej mamy ale newet go nie przypominało Kochałam sie z chlopakiem w ktorym jestem zakochana lecz nie jestesmy para nastepnie zamienilam sie z nim komorkami potem gdy szłam za nim gdzies na przystanek byly wokoł mnie bodajze dwa weze ale nie wiem czy mnie ktorys ukąsił !!
prosze o odp

23.                Mańka (Gość) 21 kwietnia 2011

znachorka

Leżałam na łóżku i jakaś znachorka trzymała wijącego się węża. Usiłowała mi go wprowadzić do waginy twierdząc,że jest to jedyny sposób na urodzenie zdrowego dziecka!
Ja się zerwałam z łóżka i krzyknęłam,że w takim razie nie będę miała dzieci...PS Nie mam dzieci...

24.                nina (Gość) 27 kwietnia 2011

wijące węże...

leżałam ,póżniej siedziałam wokół mnie było pełmo ciemnych węży wiły sie były cienkie ,bardzej może żmije miały brązowy kolor ,lub ciemny .Jednego próbowałam złapać żeby mnie nie ukąsił . Bałam się w tym śnie ,bo węży było dużo jene na drugich wijące się .

wąż (adj.)

cannulartubeliketube-shapedtubularvasiform

wąż (n.)

adderhosehosepipeophidianpipeserpentsnaketube

 

dictionnaire analogique 

v:shapes="_x0000_i1259">en forme de (fr)[Classe...]

v:shapes="_x0000_i1260">(tubka; tuba; tub(k)a; rurowy; kanał; przewód) — (conduit; duct; pipe; hose pipe; hose; tube; tubing)[Thème]

v:shapes="_x0000_i1261">dziura, jama — hole, hollow - kotlina — holler, hollow - wgłębienie — hollow - pustka — hollowness - rzetelność, solidność — solidity[Dérivé]

lity, pełny — solid[Ant.]

en forme de tube (fr)[Classe]

głuchy, tubalny — hollow[Similaire]

 wąż (adj.)

 

racine ILC (fr)[Domaine]

racine SUMO (fr)[Domaine]

factotum[Domaine]

ShapeAttribute[Domaine]

round shape - owinąć — enclose, enfold, envelop, enwrap, muffle, muffle up, swaddle, wrap, wrap round, wrap up[Hyper.]

cylindric, cylindrical - kanał, przewód, rura, rurowy — conduit, duct, hose, hose pipe, pipe, tube, tubing - tube, tube-shaped structure - rurka, wąż — pipe, tube[Dérivé]

factotum[Domaine]

ShapeAttribute[Domaine]

cylinder[Hyper.]

tube[Dérivé]

 wąż (n.)

 

chose de forme cylindrique (fr)[ClasseParExt.]

tubka; tuba; tub(k)a; rurowy; kanał; przewód — conduit; duct; pipe; hose pipe; hose; tube; tubing[ClasseHyper.]

outil, ustensile de chimie (fr)[ClasseParExt.]

tubka; tuba; tub(k)a; rurowy; kanał; przewód — conduit; duct; pipe; hose pipe; hose; tube; tubing[ClasseHyper.]

outil du peintre (fr)[ClasseParExt.]

Descripteurs EUROVOC (fr)[Thème]

souple (matière, matériau) (fr)[Caract.]

racine ILC (fr)[Domaine]

racine SUMO (fr)[Domaine]

pompe (fr)[DomainDescrip.]

tuyau d'orgue (fr)[DomainDescrip.]

plume (fr)[DomainDescrip.]

pipe (fr)[DomainDescrip.]

hydraulics[Domaine]

Tube[Domaine]

conduit - nawadniać — irrigate, water[Hyper.]

tube - tube - cylindryczny, rury, wąż — cannular, tubelike, tube-shaped, tubular, vasiform - wąż — hose, hosepipe[Dérivé]

hydraulics[Domaine]

Device[Domaine]

kanał, przewód, rura, rurowy — conduit, duct, hose, hose pipe, pipe, tube, tubing[Hyper.]

polewać z węża, zmywać wężem — hose, hose down[Dérivé]

' v:shapes="_x0000_i1298"> wąż (n.)

 

Ordre des Squamates (fr)[ClasseTaxo.]

animal qui rampe (fr)[ClasseParExt.]

symbole (fr)[Classe...]

picture[Classe]

signe de ralliement (fr)[Classe]

animal (fr)[Classe...]

animal qui dispose d'un moyen de défense (fr)[ClasseParExt.]

grzech śmiertelny — mortal sin; deadly sin[ClasseParExt.]

ślamazarność; sflaczałość — idleness; sloth; slothfulness; laziness; flabbiness; limpness; flaccidity[ClasseHyper.]

(snake; serpent; ophidian), (snake; serpent; ophidian)[Thème]

(slough off its skin; peel; shed its skin; moult)[Thème]

v:shapes="_x0000_i1310">(gwizdek) — (whistle)[Thème]

v:shapes="_x0000_i1311">méchanceté (fr)[Thème]

v:shapes="_x0000_i1312">(okrucieństwo; szorstkość) — (barbarically; cruelly; ferociously; harshly; bitterly), (cruelty; cruelness; harshness)[Thème]

trahir (fr)[Thème]

' v:shapes="_x0000_i1314">(infiltrate), (torpor; slowness)[Thème]

racine ILC (fr)[Domaine]

racine SUMO (fr)[Domaine]

zoology[Domaine]

Reptile[Domaine]

gad — reptile, reptilian - animal order - softness[Hyper.]

order Squamata, Squamata[membre]

flabby, flaccid, soft - słaby, zwiędły — limp[Dérivé]

curved, curving[Similaire]

anapsid, anapsid reptile[Ant.]

snake; serpent; ophidian[ClasseHyper.]

serpent (fr)[ClasseHyper.]

animal servant de référence, de signe (fr)[ClasseParExt.]

animal qui mord (fr)[ClasseParExt.]

animal qui subit une mue (fr)[ClasseParExt.]

(gwizdek) — (whistle)[Caract.]

zoology[Domaine]

Snake[Domaine]

méchanceté (fr)[Symbolise]

(okrucieństwo; szorstkość) — (barbarically; cruelly; ferociously; harshly; bitterly), (cruelty; cruelness; harshness)[Symbolise]

trahir (fr)[Symbolise]

(infiltrate), (torpor; slowness)[Symbolise]

diapsid, diapsid reptile[Hyper.]

Ophidia, Serpentes, suborder Ophidia, suborder Serpentes[membre]

serpentynowy, wężowaty, wężowy, wężykowaty, wężykowy, wijący się — serpentine, snakelike, snaky[Dérivé]

sflaczałość, ślamazarność — flabbiness, flaccidity, idleness, laziness, limpness, sloth, slothfulness[Symbolise]

 wąż (n. m.)

Jan Wężyk

From Wikipedia, the free encyclopedia

Jan Wężyk

Jan Wężyk (1575–1638), of Wąż Coat of Arms, was the bishop of Przemyśl (from 1619/1620 until 1626) and archbishop of Gniezno, (from 1626),Primate of Poland and interrex (for 9 months) after the death of king Sigismund III Vasa in 1632, before the royal election of Władysław IV Waza.

As the interrerx he supported improving the procedures of the royal elections. He was a political ally of Polish queen consort Constance of Austria, and took part in reform of church law in Poland.

He authored Synodus provincialis Gnesnensis A.D. 1628 die 22 mai celebrata (1629), Synodus provincialis Gnesensis (1634), and Constitutiones Synodorum Metropolitanae Ecclesiae Gnesnensis Provincialium (1630).

[edit]References

§                     Jacek Jędruch, Constitutions, Elections and Legislatures of Poland 1493-1993, Hippocrene Books, 1998, ISBN 0-7818-0637-2, p. 114

Preceded by
Andrzej Opaleński

Bishop of Poznań
1624–1627

Succeeded by
Maciej Łubieński

 

Preceded by
Henryk II Firlej

Primate of Poland
Archbishop of Gniezno

1626–1638

Succeeded by
Jan Lipski

[edit]

 

 

 

 

Unia polsko-litewska

Unia polsko-litewska – związek Korony Królestwa Polskiego i Wielkiego Księstwa Litewskiego. Rozpoczął się unią w Krewie 14 sierpnia 1385 r. Do 1569 r. była to unia personalna. Na mocy postanowień unii lubelskiej przekształcona została w unię półrealną, nie była to w pełni unia realna, ponieważ odrębne pozostało wojsko i skarb. Jej istnienie zakończyło się wraz zIII rozbiorem Polski w 1795 r.

Spis treści

 [ukryj]

·                     1 Przyczyny utworzenia

·                     2 Kalendarium

·                     3 Zobacz też

·                     4 Linki zewnętrzne

·                     5 Przypisy

Przyczyny utworzenia[edytuj]

Główną przyczyną utworzenia unii było zagrożenie ze strony Krzyżaków oraz fakt, że Ludwik Węgierski nie pozostawił męskiego potomka. Ludwik chciał pozostawić polski tron swojej córce, ale w tradycji Polski kobieta nie mogła zasiadać na tronie. Nadał więc w 1374 roku polskiej szlachcie przywilej koszycki, stanowiący, że król nie mógł nakładać na nią nowychpodatków bez jej zgody. W zamian szlachta zgodziła się na objęcie tronu przez jego córkę Jadwigę. Koronacja odbyła się dopiero w 1384 roku, głównie z powodu matki Jadwigi -Elżbiety Bośniaczki, która długo zwlekała z wysłaniem jej do Polski z uwagi na jej młody wiek. Tak długie bezkrólewie wywołało oburzenie magnatów małopolskich, którzy nieustannie grozili, że odmówią Jadwidze prawa do tronu jeśli nie stawi się na koronację. Były to jednak czcze groźby, których ostatecznie nie spełniono. Według Oskara Haleckiego główną przesłanką do zawarcia unii i utworzenia federacji polsko-litewskiej było uniknięcie konfrontacji zbrojnej obu państw na ziemiach ruskich, do których oba rościły swoje pretensje. [1]

Obraz upamiętniający unię w Krewie

§                     1385  unia krewska w Krewie – książę Litwy, Jagiełło, został poprzez małżeństwo (faktyczne i polityczne) z Jadwigą królem Polski, łącząc unią dwa państwa. W zamian miał przejść wraz ze swoim ludem na chrześcijaństwo, walczyć z Krzyżakami i wypuścić więźniów politycznych. Rok później został ochrzczony jako Władysław Jagiełło oraz koronowany. Unia krewska rozpadła się w 1399roku, po śmierci Jadwigi.

§                     1401  unia wileńsko-radomska – potwierdzona i zmieniana w Wilnie i Radomiu – była efektem bezdzietnej śmierci Jadwigi i porażki Litwy w bitwie nad Worsklą. Witold (kuzyn Jagiełły) miał sprawować rządy na Litwie, a po jego śmierci władza miała wrócić do Władysława.

§                     1413  unia horodelska w Horodle – wprowadziła instytucję odrębnego wielkiego księcia na Litwie. Ustalono też, że decyzje dotyczące krajów mają zapadać przy współudziale szlachty polskiej i litewskiej, co było gwarancją odrębności Litwy.

§                     1432 (1432-34) – unia grodzieńska w Grodnie

§                     1440  1447  unia faktycznie wygasła, gdy wielkim księciem litewskim został Kazimierz IV Jagiellończyk

§                     1447  Zbigniew Oleśnicki ofiarował koronę Polski Kazimierzowi Jagiellończykowi – wznowienie unii personalnej

§                     1499  unia krakowsko-wileńska

§                     1501  unia mielnicka w Mielniku

§                     1569 (1 lipca) – unia lubelska – powstanie Rzeczypospolitej Obojga Narodów. Król Zygmunt II August powołał wspólny sejm dla Litwy i Polski (Korony), co oznaczało unię realną, czyli funkcjonowanie dwóch odrębnych państw połączonych osobą władcy, sejmem, polityką zagraniczną.

§                     1791 - konstytucja 3 maja znosiła formalnie odrębność ustrojową Królestwa Polskiego i Wielkiego Księstwa Litewskiego, powstała Rzeczpospolita Polska. Stworzono wspólne organy władzy centralnej w tym m. in. Komisje Wielkie Obojga Narodów. 20 października Sejm Czteroletni uchwalił przepisy wykonawcze do konstytucji 3 maja pod nazwą Zaręczenia Wzajemnego Obojga Narodów.

§                     1795  III rozbiór Polski – wygasła unia lubelska.

Zobacz też[edytuj]

§                     stosunki polsko-litewskie

§                     unia realna

§                     unia personalna

§                     unia dynastyczna

§                     unie personalne w historii Polski

Linki zewnętrzne[edytuj]

§                     Krótki przegląd unii polsko-litewskich

 

Genealogia[edytuj | edytuj kod]

 

Prapradziadkowie

cesarz rzymski
Maksymilian I Habsburg
(1459-1519)
∞1477
Maria Burgundzka
(1457-1482)

król Aragonii
Ferdynand II Aragoński
(1452-1516)
∞1469
Izabela I Kastylijska
(1451-1504)

król Polski
Kazimierz IV Jagiellończyk
(1427-1492)
∞1454
Elżbieta Habsburżanka
(1436-1505)

hrabia na Candale
Gaston II de Foix-Candale
(1448-1500)
∞1469
Katarzyna de Foix

książę Bawarii
Albrecht IV Wittelsbach
(1447-1508)
∞1487
Kunegunda Habsburg
(1465-1520)

margrabia Badenii
Filip I
(1479–1533) ∞1503
Elżbieta Wittelsbach
(1483–1522)

król Kastylii i Leónu
Filip I Habsburg
(1478-1506)
∞1496
Joanna I Kastylijska
(1479-1555)

król Czech, król Węgier
Władysław II Jagiellończyk
(1456-1516)
∞1502
Anna de Foix-Candale
(1484-1506)

Pradziadkowie

król Kastylii i Leónu
Filip I Habsburg
(1478-1506)
∞1496
Joanna I Kastylijska
(1479-1555)

król Czech, król Węgier
Władysław II Jagiellończyk
(1456-1516)
∞1502
Anna de Foix-Candale
(1484-1506)

książę Bawarii
Wilhelm IV Wittelsbach
(1493-1550)
∞1522
Maria Badeńska
(1507–1580)

cesarz rzymski
Ferdynand I Habsburg
(1503-1564)
∞1521
Anna Jagiellonka
(1503-1547)

Dziadkowie

cesarz rzymski
Ferdynand I Habsburg
(1503-1564)
∞1521
Anna Jagiellonka
(1503-1547)

książę Bawarii
Albrecht V Wittelsbach
(1528-1579)
∞1546
Anna Habsburżanka
(1528-1590)

Rodzice

arcyksiążę austriacki
Karol Styryjski
(1540-1590)
∞1571
Maria Anna Wittelsbach
(1551-1608)

Anna Habsburg (1573-1598) królowa Polski, królowa Szwecji

Przypisy

Saint Empire romain germanique

en allemand Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation, en latin Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae

Le Saint Empire, Xe siècle

Désignation officielle officielle (à partir du milieu du xve siècle) de l'empire fondé par Otton Ier le Grand (962), – comprenant les royaumes de Germanie, d'Italie et, à partir de 1032, celui de Bourgogne –, qui fut dissous en 1806.

Le Saint Empire romain germanique est une institution typiquement médiévale. Associant l'Allemagne et une partie de l'Italie, il entendait continuer l'Empire carolingien, qui, de 800 à 924, avait prétendu ressusciter l'Empire romain. Très tôt, les empereurs du Saint Empire alléguèrent que l'Empire devait regrouper toute la chrétienté : l'empereur avait reçu de Dieu la mission spéciale de gouverner le monde. Cette prétention au « dominium mundi » se heurta dès le xie siècle à la conception de la théocratie pontificale, illustrée par Grégoire VII et ses Dictatus papae.

Les empereurs les plus brillants – les trois Ottons, les Saliens Henri III etHenri IV, les Hohenstaufen (ou Staufen) Frédéric Ier Barberousse, Henri IV etFrédéric II – firent rayonner à travers la chrétienté la gloire de l'Empire. Cependant, jamais leur domination territoriale ne déborda au-delà de l'Allemagne et des territoires de l'Italie septentrionale et centrale. En Allemagne même, leur autorité ne parvint pas à s'imposer, malgré les efforts d'Henri IV ou de Frédéric Ier Barberousse. Les empereurs ne purent, à la différence des Capétiens en France, imposer un système héréditaire de transmission de la couronne ; l'élection reste à la merci des princes électeurs. D'autre part, les empereurs s'épuisent à lutter contre l'insoumission des princes, puis des villes.

L'échec de Frédéric II ruine les rêves des Staufen de dominer l'Italie. Dès lors, malgré les folles tentatives d'Henri VII, l'Empire se replie sur l'Allemagne. La Bulle d'or de 1356 symbolise l'organisation de ce nouvel Empire, où s'impose le prestige de la famille Habsbourg. Les rivalités internes et l'opposition du royaume de France ne permettent pas aux Habsbourg de rendre à l'Empire son éclat.

En 1648, les traités de Westphalie mènent au démantèlement de l'Empire. Désormais, le titre d'empereur est un titre prestigieux mais creux. L'ascension de la Prusse fait perdre aux Habsbourg leur prédominance en Allemagne.

En 1806, devant les nouveaux bouleversements provoqués dans l'Empire par la Révolution française puisNapoléon Ier, les Habsbourg renoncent à leur titre impérial. Ainsi disparaissait sans gloire le Saint Empire romain germanique, vieille institution médiévale lentement dégénérée.

1. Naissance du Saint Empire

1.1. Le couronnement d'Otton Ier

La mort de Bérenger Ier de Frioul (924) marque officiellement la fin de l'Empire carolingien ; mais depuis la fin du ixe siècle, cet Empire avait perdu toute cohésion. Charles III le Gros (839-888) est le dernier empereur qui, après avoir été couronné par le pape, ait théoriquement régné sur toutes les parties de l'Empire. Cependant, le souvenir de l'Empire carolingien subsiste dans les esprits. La figure et la légende deCharlemagne restent vivantes : le chroniqueur Widukind, moine de l'abbaye de Corvey, présente en 918 le nouveau roi de Germanie, Henri Ier, duc de Saxe, comme le plus apte, selon son prédécesseur Conrad Ier, à préserver « l'intérêt général de l'ensemble du royaume des Francs ».

C'est dans cette ligne que se place le fils d'Henri, Otton(912-973, roi de Germanie en 936), pour exploiter le prestige que lui vaut sa victoire sur les envahisseurs hongrois à labataille du Lechfeld en 955. Il intervient d'autre part en Italie pour déjouer les intrigues de Bérenger II, petit-fils de Bérenger Ier de Frioul, et, en 960, le pape Jean XII le sollicite de mettre fin à la tyrannie de Bérenger, dont Otton avait fait un vice-roi pour l'Italie.

Au mois d'août 961, profitant du calme qui règne en Germanie, Otton se rend en Italie. Il n'y rencontre aucune résistance, et, après avoir négocié avec Jean XII, il reçoit la couronne impériale le 2 février 962. À travers ce geste, Otton Ier le Grand pense renouer avec l'Empire carolingien. Il se pose en restaurateur de l'Empire et a pris soin, en 936, de se faire couronner roi de Germanie à Aix-la-Chapelle.

Le contrôle qu'établit le nouvel Empereur sur l'Église traduit cette volonté de restaurer l'ancien Empire carolingien : il fait ainsi déposer Jean XII pour le remplacer par un dignitaire de la Cour pontificale, Léon VIII, en 963. Le nouvel Empire est pourtant bien différent de l'Empire carolingien sur le plan territorial. Il comprend essentiellement le royaume de Germanie, avec les cinq duchés ethniques : Saxe, Franconie, Souabe, Lorraineet Bavière ainsi que la Bohême et le royaume d'Italie.

En 1032 s'agrégera à cet ensemble le royaume de Bourgogne, constitué par les pays compris entre la Saône et le Rhône à l'ouest, les confins de la Bavière et de la Souabe au nord-est, la plaine suisse, le Jura, les contrées alpines à l'est et la Méditerranée au sud. L'ancienne Francia occidentalis n'y est pas comprise. De l'ancien Empire carolingien, le nouvel Empire ne compte que les parts de Lothaire Ier et de Louis le Germanique. Son centre de gravité est ainsi fondamentalement établi en Allemagne ; mais la germanica natio ne sera accolée au Sacrum imperium qu’au xve siècle.

1.2. Le « dominium mundi »

Les nouveaux empereurs, qui se disent les continuateurs de l'Empire carolingien, prétendent, comme eux, à l'universalité, c'est-à-dire au gouvernement de tout l'Occident chrétien. L'empereur germanique entend exercer, même de façon théorique, son autorité sur tous les territoires chrétiens de l'Europe occidentale. L'empereur doit apparaître comme le premier des princes occidentaux. À travers l'Empire carolingien, les empereurs ottoniens veulent se relier à l'Empire romain.

Otton III (980-1002, roi de Germanie en 983, empereur de 996 à 1002), petit-fils par sa mère de l'empereur byzantin, peut ainsi exprimer le rêve d'un Empire universel où il aurait rassemblé tous les peuples se rattachant à la civilisation chrétienne. Pour réaliser cet idéal, Otton III s'installe d'ailleurs à Rome. Semblable idéal de souveraineté totale sur l'ancien monde romain ne cessera d'animer les grandes conceptions impériales jusqu'à Frédéric II.

Un assemblage hétéroclite

La réalisation d'un tel idéal ne correspondait guère à la réalité. Le nouvel empire, fondé sur une assise germano-italienne, permettait de donner selon les circonstances et les préoccupations des souverains la priorité soit à l'Allemagne, soit à l'Italie. L'absence de cohésion pèse vite très lourd sur les destinées du nouvel empire. En face d'une Italie où l'essor économique favorise l'ascension des villes, où les structures sociales laissent une moindre place au monde féodal et seigneurial, l'Allemagne reste un pays d'économie rurale, avec de faibles secteurs urbains jusqu'au xiiie siècle.

Il est vrai que cet assemblage de terres de structures économiques différentes aurait pu facilement se concevoir, en tant qu'ensemble complémentaire, si les empereurs avaient pu mettre sur pied un système gouvernemental et administratif cohérent. En fait, l'institution impériale se concentre en la personne de l'empereur et de sa chancellerie, héritée des chancelleries des royaumes de Germanie et d'Italie. En Germanie, le souverain gouverne comme roi, assisté de quelques officiers et ministériaux, et de la diète, qui réunit tous les seigneurs et hauts prélats ecclésiastiques.

L'impuissance financière du souverain

Mais le souverain ne dispose pas des ressources financières qui lui permettraient de mener à bien de grands desseins : contrairement au roi de France, il ne peut s'appuyer sur un domaine royal spécifique. Certes, les empereurs saliens Henri IV et Henri V, puis Frédéric Ier Barberousse s'efforcent bien de pallier cet inconvénient en accroissant leurs biens propres soit en Saxe, soit dans le sud-ouest de l'Allemagne. Le véritable pouvoir dont dispose le souverain en Allemagne est d'ordre judiciaire : il lui revient de faire régner l'ordre et la paix.

Les pouvoirs du souverain en Italie et en Bourgogne ne sont pas plus étendus. Le royaume d'Italie a conservé son autonomie au sein de l'Empire, et l'empereur y exerce son autorité après s'être fait couronner roi à Pavie ou à Monza. En Italie, le souverain se heurte au désir d'autonomie resté très vif parmi la population du royaume.

La suprématie des princes électeurs

Une action cohérente et suivie de la part des souverains est surtout entravée par le problème de la succession au trône impérial. L'hérédité n'est pas reconnue : les princes allemands élisent le roi de Germanie, généralement au sein d'une famille ducale ; après quoi, l'élu doit être couronné à Rome par le pape et recevoir à l'occasion les couronnes d'Italie et de Bourgogne. Le rôle des princes allemands et du pape est ainsi fort important à chaque changement de règne.

1.3. À la recherche de la domination universelle

De 962 à 1250, les empereurs s'efforcent d'imposer leur autorité en Allemagne et de soumettre l'Italie. Cette tâche finit par épuiser leurs forces et les mène à l'échec. Cependant, leurs entreprises contribuent au rayonnement de l'Empire.

Les Ottoniens

Otton Ier le Grand tente d'abord de consolider les assises du nouvel édifice impérial. En Germanie, il cherche à s'assurer le contrôle des duchés, en plaçant à leur tête, toutes les fois qu'il le peut, un membre de sa famille. Gardant la Saxe pour lui, il donne la Bavière à son frère Henri ; il installe en Lorraine son gendre Conrad le Roux et en Souabe son fils Liudolf. Il réunit à ses domaines propres le duché de Franconie. Contrôlant directement deux duchés sur cinq, il pense étendre son influence sur les autres par l'intermédiaire de ses proches parents, calcul qui va se révéler partiellement faux.

Il favorise d'autre part le clergé et délègue en ce sens aux évêques, dont il fait de véritables seigneurs temporels, l'exercice de certains droits régaliens. Il est dès lors amené, pour tenir en main l'épiscopat, à contrôler très étroitement les élections épiscopales ; l'évêque élu est investi de sa charge par le souverain, qui lui remet la crosse. L'empereur devient dans la tradition carolingienne le chef de l'Église.

Otton Ier apparaît à son époque comme le souverain le plus puissant de l'Europe occidentale. Le roi de Francia occidentalis Lothaire en 965, le roi de Bourgogne Conrad en 967, les ducs de Bohême et de Pologne en 973 paraissent à sa cour comme ses obligés.

Otton Ier fait désigner de son vivant son fils Otton (→ Otton II) comme souverain associé afin de garder la couronne dans sa famille. Otton II (955-983, roi de Germanie en 961, empereur de 973 à 983) doit d'abord rétablir l'autorité impériale en Allemagne avant d'entreprendre la conquête de l'Italie du Sud, pensant ainsi parachever l'œuvre de son père. L'entreprise tourne malheureusement au désastre en 982.

Otton III et la fin du rêve d'un empire universel

Son fils Otton III étant âgé de trois ans à la mort de son père en 983, la régence est exercée par Théophano, sa mère, et Adélaïde, sa grand-mère, qui maintiennent intact l'héritage d'Otton Ier. Otton III poursuit le rêve d'établir un empire universel dont Rome aurait été la capitale. Le pape et l'empereur résidant tous deux à Rome auraient été les chefs de cet empire universel, dont l'empereur aurait été comme Charlemagne ou Constantin le véritable maître. La réalisation d'une semblable politique exigeait que l'Italie devînt le centre du monde, le royaume de Germanie perdant sa place privilégiée au sein d'un Empire romain restauré. La domination d'Otton III sur l'Italie était trop fragile pour le succès d'une semblable entreprise. Dès février 1001, Otton III doit quitter Rome ; il meurt en janvier 1002, après avoir erré près d'un an en Italie. La mort d'Otton III marque la fin d'un rêve d'empire universel s'étendant à toute la chrétienté.

La mort prématurée d'Otton III rend à la Germanie sa place de premier plan au sein de l'Empire. Le nouveau souverain élu, Henri de Bavière (→ Henri II, 973-1024, empereur de 1002 à 1024), cousin d'Otton III, est un esprit réaliste, imprégné d'une profonde piété. Il abandonne les rêves d'Otton III et borne presque exclusivement son activité à l'Allemagne, où il favorise systématiquement l'Église.

Les Franconiens

À la mort d'Henri II en 1024, une nouvelle dynastie, issue de Franconie, accède au pouvoir. Suivant le procédé des Ottoniens d'associer au trône leur fils de leur vivant, les Franconiens se transmettent le pouvoir de père en fils entre 1024 et 1125. Un historien qualifie leur période d'« ère du progrès et de la promesse », signifiant par là que ces empereurs s'efforcent d'affermir la puissance impériale, tout en jetant les bases d'une nouvelle ébauche d'empire universel.

Très prudent, Conrad II (vers 990-1039, roi de Germanie en 1024, empereur de 1027 à 1039) s'engage timidement dans les affaires italiennes ; en Germanie, il s'appuie sur les comtes et la petite noblesse contre les ducs, qu'il estime dangereux pour la monarchie. Il accorde à la petite et moyenne aristocratie l'hérédité des charges et prépare ainsi le morcellement des petites unités territoriales.

Henri III (1017-1056, empereur de 1039 à 1056), imbu d'une haute idée de la dignité impériale, entend se faire obéir de tous, clercs et laïques. Il établit une étroite collaboration avec l'épiscopat et la papauté et favorise l'action réformatrice au sein de l'Église.

Henri IV (vers 1050-1106, empereur de 1056 à 1106) renforce la position des empereurs franconiens en Germanie. Il prend appui sur les membres de la moyenne aristocratie, à qui il concède de hautes dignités : le bénéficiaire le plus important de cette politique est le seigneur de Beuren, de Waiblingen et de Staufen, qu'Henri IV investit du duché de Souabe. Il s'efforce de créer en Allemagne et en Italie un domaine foncier propre à la monarchie. La réforme grégorienne et la querelle des Investitures, qui en résulte, entraînent la rupture avec le pape Grégoire VII, qui refuse toute intervention laïque dans les élections épiscopales. Le système ottonien s'en trouve dès lors détruit.

Le fils d'Henri IV, Henri V (1081-1125, empereur de 1106 à 1125), après avoir poursuivi la lutte commencée par son père contre la papauté, signe en 1122 le concordat de Worms qui laisse à l'empereur l'investiture temporelle des évêques et donne au pape l'investiture spirituelle.

Le règne d'Henri V est suivi d'une période de troubles en Allemagne, où s'opposent les familles des Welfs (ou → Guelfes) et des Staufen, d'abord sous Lothaire de Supplinburg (vers 1060-1137, empereur de 1125 à 1137), allié aux Welfs, puis sous Conrad III, un Staufen (1093 ou 1094, empereur de 1138 à 1152).

Le règne de Frédéric er Barberousse

À la mort de Conrad III, les princes électeurs portent au trône le duc de Souabe, Staufen, Frédéric IerBarberousse, allié par sa mère à la famille des Welfs. Sitôt élu, le nouveau souverain entreprend la restauration de l'autorité impériale. Poursuivant la chimère d'un empire universel, il tente d'établir solidement son autorité en Italie, où il fait reconnaître ses droits par les communes italiennes à la diète de Roncaglia en 1158. Il ne peut cependant obtenir la soumission de la commune de Milan, qu'il fait raser en 1162.

Mais le système despotique qu'il instaure par l'intermédiaire de ses podestats provoque le soulèvement des communes italiennes, soutenues par la papauté, inquiète des théories de Frédéric sur la domination universelle du monde. La longue lutte qui résulte de cette situation mène Frédéric Barberousse à reconnaître l'autonomie des communes italiennes.

Dans le royaume de Germanie, Frédéric Barberousse favorise la haute aristocratie en créant de nouveaux duchés qu'il distribue à de puissants vassaux (l'Autriche à Henri Jasomirgott) ; il cherche à se constituer un domaine, sur lequel il puisse fonder sa puissance au cœur de l'Allemagne.

Le règne de Frédéric Barberousse est sans nul doute le plus glorieux des règnes des empereurs allemands du Moyen Âge ; mais le mirage italien lui a vraisemblablement masqué les voies d'une politique réaliste. Frédéric Barberousse enlise la politique impériale en Italie, où il fait épouser à son fils Henri l'héritière du trône de Sicile. En Allemagne, l'empereur favorise la constitution de principautés territoriales par sa politique de faveurs à l'aristocratie.

Frédéric II et le morcellement de l'Empire

L'action de Frédéric Barberousse ne peut être poursuivie par ses successeurs. Son fils, Henri VI (1165-1197, empereur de 1190 à 1197), rêve de nouveau d'un empire universel, mais sa politique d'installation en Italie de seigneurs allemands mécontente gravement la population italienne. Le fils d'Henri VI et de Constance de Sicile, Frédéric, n'était âgé que de six ans à la mort de son père. Les princes allemands ne peuvent alors se mettre d'accord pour élire un nouveau monarque ; un Welf, Otton de Brunswick, et un Staufen, Philippe de Souabe, se disputent le trône.

Le pape Innocent III, à la suite de l'échec des deux rivaux, favorise l'accession à l'Empire du fils d'Henri VI,Frédéric II, qui est couronné empereur en 1220, non sans que le pape lui ait fait prendre divers engagements pour tenter de séparer le royaume de Sicile de l'Empire.

Frédéric II reprend à son compte la théorie de la supériorité impériale sur un empire universel dont l'Italie serait le centre. Toute son action politique est dès lors centrée sur l'Italie. Appuyé sur le royaume de Sicile qu'il organise pour se donner les moyens d'une grande politique, Frédéric II se heurte de nouveau aux communes italiennes et à la papauté, qu'il combat avec âpreté. Sa longue absence d'Allemagne permet aux princes territoriaux d'organiser et de fortifier leurs principautés.

À sa mort, en 1250, Frédéric II laisse un empire affaibli : l'Italie est en proie aux luttes de factions (guelfes et gibelins) ; l'Allemagne est désormais morcelée en de multiples territoires autonomes. L'Empire, tel que l'avaient conçu les Ottoniens puis Frédéric Barberousse, avait vécu. L'Allemagne et l'Italie, longtemps associées, devaient suivre désormais leur propre destin.

2. L'Empire allemand

2.1. Le repli sur l'Allemagne

Le Grand Interrègne (1250-1273)

À la mort de Frédéric II, le royaume de Germanie est disputé entre deux rois, Guillaume de Hollande (1227-1256) et Conrad IV de Hohenstaufen (1228-1254), qui ont tous deux leurs partisans et dominent l'un la Rhénanie, l'autre la Souabe. La papauté semble d'abord soutenir Guillaume de Hollande. En fait, toute la politique pontificale vise à écarter systématiquement de l'accès au trône impérial les descendants des Staufen. Pendant vingt-trois ans, aucun des candidats à l'Empire ne peut ainsi être élu.

Au cours de cette période du « Grand Interrègne », villes et princes consolident leurs avantages acquis et accroissent la large autonomie dont ils jouissent. En Italie, la mort de Frédéric II entraîne l'écroulement de la domination des Hohenstaufen. Le pape Urbain IV négocie avec Charles Ier d'Anjou, frère de Saint Louis, et l'investit du royaume de Sicile en juin 1263. Le 26 février 1266, Charles d'Anjou triomphe à Bénévent de Manfred, bâtard de Frédéric II.

La rupture entre l'Empire et la papauté

La mort en 1272 d'un des deux candidats de la diète de 1257, Richard de Cornouailles, amène une nouvelle élection (1273). Les princes choisissent alors Rodolphe de Habsbourg, un comte de la région de Zurich, au détriment du plus puissant prince de Germanie, le roi de Bohême Otakar (ou Ottokar) II. Cette élection inaugure une nouvelle phase de l'histoire allemande.

L'Empire se réduira désormais progressivement au royaume de Germanie. Certains empereurs, successeurs de Rodolphe, tel Henri VII de Luxembourg (vers 1269-1313, empereur de 1308 à 1313), n'en poursuivent pas moins des ambitions irréalistes dans la péninsule italienne. Si en 1330 l'empereur Louis IV de Bavière (1287-1347, empereur de 1328 à 1346) tente de déposer le pape, il trouve trop peu d'appuis en Italie pour mener à bien sa politique. Mais, en Germanie, Louis IV de Bavière est soutenu par les Électeurs, qui affirment avec force la légitimité de son pouvoir face au pape Jean XXII et proclament le droit absolu des Allemands de prendre pour empereur et roi le prince de leur choix.

Le pape Clément VI, avec l'appui des archevêques rhénans, obtient l'élection de Charles IV de Luxembourg(1316-1378), fils de Jean de Bohême, en 1347, à la mort de Louis IV de Bavière. Le 5 avril 1355, Charles peut venir recevoir à Rome la couronne impériale, mais il se garde désormais de toute intervention en Italie. Le 25 décembre 1356, Charles édicte la Bulle d'or, qui fixe les règles de l'élection royale et impériale. Le nombre des Électeurs est désormais de sept : les archevêques de Mayence, de Trèves et de Cologne, le roi de Bohême, le duc de Saxe, le margrave de Brandebourg et le comte palatin du Rhin. Les sept Électeurs élisent le roi des Romains, mais aucune allusion n'est faite à une quelconque intervention du pape.

L'Empire est devenu une royauté purement allemande, même si l'appellation Nationis Germanicae n’apparaît pas encore, et « l'empereur des Romains » porte désormais un titre honorifique, creux, qui l'élève cependant au rang de chef théorique d’un conglomérat de principautés par ailleurs indivisibles et jouissant de droits régaliens.

Une mosaïque de petites principautés

L'Empire, ou plutôt les Allemagnes, est devenu une mosaïque de petites principautés où les seigneurs de la terre se sont emparés de ce qu'ils ont pu saisir de la puissance publique et des domaines du fisc. Mais, au milieu du xive siècle, aucun État territorial princier n'est encore véritablement constitué : « Le prince précède la principauté. » Des potentats de cet Empire se dégagent quelques princes plus puissants, tels les trois archevêques électeurs, des ducs (Brunswick), des comtes palatins, des margraves (Brandebourg, Bade), des landgraves (Hesse, Thuringe) le roi de Bohême et les ducs d’Autriche qui ont étendu leurs possessions (Styrie, Carinthie, Carniole, Tyrol).

L'affaiblissement du pouvoir royal, propice à l'ascension des princes, autorise l'émancipation des villes, d'une part villes d'Empire qui dépendent sans intermédiaire de l'empereur, d'autre part villes libres. Quant aux territoires occidentaux, de l'ancienne Lotharingie ou de l'ancien royaume de Bourgogne, ils ne sont plus rattachés à l'Empire, au Reich, que par une vague tradition d'obédience. Sur l'ensemble de ces territoires, l'empereur ne dispose d'aucun pouvoir que lui conférerait l'élection. Ses qualités personnelles peuvent seules lui permettre d'imposer de temps à autre son prestige : en 1414, l'empereur Sigismond de Luxembourg (1368-1437, roi des Romains de 1411 à 1433, empereur de 1433 à 1437) convoque le concile de Constance pour mettre fin au grand schisme d'Occident.

2.2. Les Habsbourg

Malgré le peu d'éclat de l'institution impériale, les princes Habsbourg accaparent la couronne à partir de 1438 (élection d'Albert II) et entreprennent une politique qui vise à accroître leurs propres États en se servant du prestige du titre impérial. L'Empire est pour eux source de gloire et moyen de satisfaire leurs ambitions. Le mariage de Maximilien de Habsbourg avec Marie de Bourgogne (1477) leur apporte les Pays-Bas et la Franche-Comté, avant que sur les États de Charles Quint, petit-fils de Maximilien, « le soleil se couche jamais ».

Mais le titre impérial que porte Charles Quintde 1519 à 1557 est désormais purement honorifique. Certes subsiste un mythe impérial : au cours du xve siècle, des plans de réforme sont apparus, en 1427, 1434, 1438 et 1444, auReichstag. Maximilien Ier de Habsbourg a proclamé une paix générale en 1486, puis a fait créer un Tribunal d'Empire et un impôt commun, un Conseil impérial et des circonscriptions militaires. Toutes ces mesures ont redonné temporairement vie à une institution moribonde, mais n'ont pas reçu d'application.

L'Empire que reçoit Charles Quint est un « un corps débile », agglomérat de principautés, États et villes. Charles Quint éprouve les plus vives difficultés à éviter un nouveau morcellement territorial. La Réforme, à l'extension de laquelle ne peut s'opposer Charles Quint, favorise les seigneurs qui, sous couvert de religion, accaparent les droits régaliens exercés jusqu'alors par les seigneurs plus puissants. La paix d'Augsbourg(1555), à travers le principe cujus regio, ejus religio, consacre la liberté religieuse des États luthériens. L'empereur n'avait pu maintenir l'unité de foi dans l'Empire, et les princes s'abritent derrière la religion pour maintenir leur indépendance contre les entreprises des Habsbourg.

Lorsque au début du xviie siècle les Habsbourg veulent reprendre en main l'Empire et y étendre l'influence du catholicisme, ils provoquent l'éclatement de nouvelles guerres de Religion qui débouchent sur la guerre de Trente Ans, avec l'intervention de la Suède, puis de la France dans les affaires impériales.

La France s'introduit en arbitre dans les affaires allemandes par les traités de Westphalie (1648), qui confirment et accentuent le morcellement territorial de l'Empire. Ces mêmes traités font porter à huit le nombre des Électeurs, en adjoignant aux sept de la Bulle d'or le duc de Bavière. Les pouvoirs de l'empereur étaient réduits à néant ; le Reichstag, regroupant les représentants des trois cent cinquante États autonomes de l'Empire, était le seul organisme de liaison entre les princes. Les Habsbourg avaient échoué dans leur entreprise de restaurer la puissance impériale.

2.3. L'agonie

Les menaces française et turque

Malgré leur défaite de la guerre de Trente Ans, les Habsbourg ne renoncent pas à user des préséances que leur confère le titre impérial et tentent de jouer un rôle de premier plan dans l'Empire. Ils recherchent particulièrement l'appui des Électeurs et princes catholiques pour la réalisation de leurs desseins. Mais ils se heurtent àLouis XIV et doivent accepter en 1684 les réunions de territoires (Montbernard, duche de Deux-Ponts, Sarrebourg, Sarrelouis, Pont-à-Mousson, Strasbourg) réalisées par la France (→ politique des réunions).

Ils doivent d'autre part faire face à la menace turque sur le Danube : les Turcs sont finalement arrêtés en 1683 sous les murs de Vienne à la bataille du Kahlenberg. Les Habsbourg en profitent alors pour renforcer leur autorité sur la Hongrie et certains territoires slaves au sud de leurs domaines patrimoniaux. Enfin, à l'intérieur de l'Empire, à la fin du xviie siècle, le margrave de Brandebourg, Frédéric Ier de Hohenzollern, acquiert en 1700 le titre de roi de Prusse (il sera couronné en 1701) et regroupe dès lors autour de lui les princes protestants du nord de l'Empire.

Le sort de l'Empire se joue ainsi au xviiie siècle à partir de ces données. Au cours de la guerre de la Succession d'Espagne, les Habsbourg ont pu croire possible de rétablir leur hégémonie en Europe par l'union des couronnes impériale et espagnole. Au traité de Rastatt (1714), ils renoncent à tout droit sur le trône espagnol, mais acquièrent le Milanais et, en 1715, les Pays-Bas au traité d'Anvers. L'Électeur de Bavière est rétabli dans ses droits et possessions. L'équilibre des États des Habsbourg se trouve dès lors modifié : les possessions allemandes (Autriche, Styrie, Tyrol, Carinthie, Carniole) ont un poids moindre que les territoires « extérieurs » (Bohême, Hongrie, territoires slaves, Lombardie). L'empereur Habsbourg est de plus en plus rejeté des affaires allemandes du Reich.

La rivalité entre Habsbourg et Hohenzollern

En Allemagne, les Habsbourg se heurtent à l'ascension et aux prétentions des Hohenzollern. La rivalité entre Habsbourg et Hohenzollern s'inscrit dans le cadre des luttes entre grandes puissances européennes auxviiie siècle. L'année 1740, l'empereur Charles VI meurt sans héritiers mâles et par la → pragmatique sanction il avait disposé de ses États en faveur de sa fille Marie-Thérèse.

Ne pouvant recevoir la couronne impériale, Marie-Thérèse s'efforce de faire couronner son mari, François de Lorraine. Au traité d'Aix-la-Chapelle (1748), Marie-Thérèse cède la Silésie à Frédéric II de Prusse, mais obtient la confirmation de la pragmatique sanction et la reconnaissance de son mari comme empereur.

De 1756 à 1763, Marie-Thérèse noue une coalition avec la France, la Russie et la Suède contre la Prusse, « de façon à réduire la puissance du roi de Prusse dans de telles bornes qu'il ne soit plus en son pouvoir de troubler à l'avenir la tranquillité publique ». Les traités qui mettent fin à la guerre de Sept Ans consacrent l'échec de cette politique de revanche. Ces deux guerres ont fait apparaître que désormais se joue la direction de l'Allemagne entre Hohenzollern et Habsbourg, plus que le sort même de l'Empire.

La France, arabitre de l'Allemagne

Les entreprises françaises de la Révolution, puis de Napoléon Ier, viennent retarder le règlement de compte définitif entre Hohenzollern et Habsbourg. L'empereur Léopold II, réconcilié un temps avec le roi de Prusse, tente de s'opposer à la poussée révolutionnaire et de sauvegarder le statu quo.

La réorganisation brutale de l'Allemagne par Bonaparte en 1803 montre alors la faiblesse du pouvoir impérial, incapable de s'opposer valablement aux desseins du Premier consul : le recez imposé par Bonaparte à la diète remanie profondément l'Allemagne, en accord avec la Prusse. L'influence autrichienne recule devant le protectorat français sur les princes allemands de l'Ouest et du Sud. La France devient l'arbitre de l'Allemagne.

Après le traité de Presbourg (1805), qui favorise les principautés du sud de l'Allemagne (Bavière, Wurtemberg), Napoléon crée la Confédération du Rhin(12 juillet 1806), où entrent seize princes allemands qui se séparent de l'Empire. Le 1er août 1806, la diète d'Empire se sépare et le 6 août 1806François II renonce à son titre d'empereur du Saint Empire, pour s'appeler François Ier empereur d'Autriche.

Le Saint Empire romain germanique a vécu et le problème de l'unité allemande reste posé entre Hohenzollern et Habsbourg.

Pour en savoir plus, voir l'article Allemagne : histoire.

ListeDesEmpereursdOccidentEtDuSaintEmpireRomainGermanique   [26/10/15 19:21]


 


 

 

Liste des empereurs d'Occident et du Saint Empire Romain Germanique

 


Liste historique des Rois de Germanie, Empereurs du Saint-Empire et d'Allemagne

En 843, l'Empire franc fut divisé entre les trois fils de l'empereur Louis 1er. Depuis cette date-là, les
trois territoires qui en résultèrent suivirent leurs propres destinées. La partie orientale, Francia Orientalis, était
un ensemble politiquement hétérogène, mais de culture et de langue germaniques. Ce territoire devait devenir
l'Allemagne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
De nos jours l'Allemagne est une entité politique unifiée, mais ceci est un fait récent. A travers la
majeure partie de son histoire, l'Allemagne a été une mosaïque de petits états souverains sous l'autorité, réelle
ou théorique, d'un Empereur. En de nombreuses occasions il n'y eut pas d'empereur, et parfois plusieurs princes
rivaux se contestaient le titre impérial. Originellement romain, l'Empire devint germanique avec Othon le Grand.
Suite à la partition de l'Empire Franc en 843, la part orientale, Francia Orientalis, fut appelée Germanie,
nom sous lequel cette région était connue sous l'Empire Romain déjà. Elle était composée de grands duchés
correspondant aux divers peuples qui l'habitaient. Ces duchés acquirent beaucoup de pouvoir au détriment de la
royauté, qui devint élective. Lorsque la lignée carolingienne s'éteignit en Germanie, les ducs préférèrent élire un
des leurs, Conrad Ier, plutôt que de faire venir un Carolingien de France.

Le Royaume de Germanie
Début août 843 Traité de Verdun : l'empire franc est divisé entre les trois fils de l'empereur Louis Ier le Pieux,
dont Louis II, qui reçoit la partie orientale, la Francia Orientalis, qui sera bientôt connue sous le nom de
Germanie.
843-876 Louis II le Germanique (v. 804/5-876), roi de Germanie
28 août 876 Louis le Germanique meurt et la Germanie est partagée entre ses trois fils: Carloman (v.
829/30-880) eut la Bavière et l'Ostmark ; Louis III (v. 830-882), la Saxe et la Franconie ; et Charles (839-888),
l'Alamanie.
882 A la mort de Louis III, Charles réunit entre ses mains tout l'héritage paternel.
882-887 Charles le Gros (839-888), roi de Germanie
887 Charles le Gros est succédé en Germanie par le fils illégitime de Carloman,
887-899 Arnoul de Carinthie (v. 850-899), roi de Germanie
8 décembre 899 Arnoul meurt et est succédé en Germanie par son fils
900-911 Louis IV l'Enfant (893-911), roi de Germanie
911 Louis IV l'Enfant meurt: avec lui s'éteint la lignée carolingienne de Germanie, et, plutôt que de faire venir un
Carolingien de France, les grands de la Germanie préfèrent élire un des leurs,
911-918 Conrad Ier († 918), roi de Germanie
918 Conrad Ier meurt après avoir désigné son rival Henri l'Oiseleur comme successeur.
6 mai 919 Henri l'Oiseleur est élu roi de Germanie à Fritzlar.
919-936 Henri Ier l'Oiseleur (876?-936), roi de Germanie
930 Henri associe son fils Othon au trône.
2 juillet 936 Henri meurt; son fils Othon est sacré roi de Germanie.
936-973 Othon Ier le Grand (912-973), roi de Germanie, puis empereur germanique
Il parvint à renforcer le pouvoir royal en réduisant vigoureusement celui des ducs et en transférant les duchés
aux membres de sa famille. Il devint le suzerain du royaume de Bourgogne et du duché de Bohême. Il alla en
Italie, en reçut la couronne et réduisit les princes italiens. Il arrêta la menace magyare, et fut finalement appelé
à l'aide par le Pape Jean XII.
26 mai 961 A Aix-la-Chapelle, Othon le Grand associe son fils Othon II au trône de Germanie.

Le Saint-Empire Romain Germanique
2 février 962 Othon le Grand est couronné empereur à Rome par le Pape Jean XII. Ceci marque la naissance du
Saint-Empire, un empire essentiellement germain, qui devait durer jusqu'en 1806.
25 décembre 967 Othon le Grand associe son fils Othon II à l'empire; couronnement impérial d'Othon II.
7 mai 973 Othon le Grand meurt; son fils Othon lui succède.
973-983 Othon II (955-983), empereur germanique
7 décembre 983 Othon II meurt; son fils Othon (III) lui succède.
983-1002 Othon III (980-1002), empereur germanique
983-991 Régence de Théophano (v. 950-991), mère d'Othon III.
25 décembre 983 Couronnement d'Othon III.
991-996 Régence d'Adélaïde († 999), grand-mère d'Othon III, et de Willigis, archevêque de Mayence.
septembre 994 Majorité d'Othon III.
21 mai 996 Othon III est couronné empereur à Rome par le pape Grégoire V.
997-999 Régence de Mathilde (955-999), tante d'Othon III.
23 ou 24 janvier 1002 Mort d'Othon III; son parent Henri (II) lui succède.
1002-1024 Saint-Henri II (973-1024), empereur germanique
1014 Couronnement impérial d'Henri II.
1024-1039 Conrad II le Salique (v. 990-1039), roi de Germanie puis empereur germanique
L'accession de la dynastie salienne à l'Empire marque le début de la grande période impériale. L'acquisition du
royaume de Bourgogne en 1033 donna à l'Empire sa forme classique: trois couronnes (Germanie, Italie,
Bourgogne) pour un Empereur. Durant cette période, les Empereurs parvinrent à imposer leur autorité à leurs
voisins (Pologne, Bohême, Hongrie, Danemark), non sans revers, toutefois.
1039-1056 Henri III le Noir (1017-1056), roi de Germanie, puis empereur germanique
1053 Henri III associe son fils Henri (IV) au trône de Germanie.
1056-1105 Henri IV (1050-1106), empereur germanique
1056-1065 Régence d'Agnès d'Aquitaine (v. 1025-1077), mère d'Henri IV.
1084 Couronnement impérial d'Henri IV.
1077-1080 Rodolphe de Souabe († 1080). Beau-fils de Henri III le Noir. Egalement appelé « Rudolf von
Rheinfelden ». Comte de Rheinfelden. Duc de Souabe (1057-1080). Anti-roi de Germanie (1077-1080). Elu roi
de Germanie par une faction de la noblesse, il fut vaincu et tué par Henri IV.
1087-1098 Conrad de Lorraine (1071-1101). Fils de Heinrich IV. En français « Conrad de Lorraine ». Duc de
Lorraine [Lothier] (1076-1089). Roi de Germanie (1087-1098). Roi d'Italie (1093-1101). Il se révolta contre son
père avec le soutien du Pape, mais fut vaincu en 1098.
1105-1125 Henri V (1081-1125). Fils de Heinrich IV. Roi de Germanie (1098-1125). Empereur (1111-1125);
couronné par le Pape en 1111. A sa mort, Heinrich V ne laissa pas d'héritier direct. Les archevêques de
Mayence et de Cologne parvinrent à éviter l'élection de son plus proche héritier, le duc de Souabe, sous
prétexte que le principe héréditaire était dangereux. A sa place fut élu le duc de Saxe, Lothar von
Süpplingenburg, ce qui donna lieu à la lutte entre les Guelfes (Welfs, héritiers de Lothar) et les Ghibellins
(Waiblingens, Hohenstaufen, héritiers de Heinrich V) et une guerre civile immédiate (1125-1135).
1125-1137 Lothaire II de Supplinbourg (v. 1060-1137). Duc de Saxe (1106-1137). Roi de Germanie
(1125-1137). Empereur (1133-1137). A sa mort, c'est son adversaire Ghibellin, Konrad, duc de Rothenburg, qui
fut élu.
1127-1152 Conrad III de Hohenstaufen (1093/4-1152). Petit-fils, par sa mère, de Heinrich IV. Duc de Rothenburg
(1115-1152). Roi de Germanie (1127-1135). Roi d'Italie (1128-1152). Roi de Germanie (1138-1152). Il fut élu roi
de Germanie à l'encontre de Lothar II. Il fut réélu en 1138. Il se titra Empereur, bien que n'ayant jamais été
couronné par le Pape. Il confisca la Bavière aux Guelfes, ce qui fit repartir la guerre civile, qui, à sa mort, était si
répandue que les électeurs choisirent le candidat le plus puissant, qui était l'héritier de Konrad.
1152-1190 Frédéric Ier Barberousse (v. 1122-1190). Neveu du précédent. En français « Frédéric Barberousse ».
Duc de Souabe (1147-1152). Roi de Germanie (1152-1190). Roi d'Italie (1154-1186). Empereur (1155-1190).
Comte de Bourgogne (1156-1190). Roi de Bourgogne (1178-1190). Il fut le premier à se titrer Saint Empereur
Romain. Il pacifia le pays en rendant la Bavière aux Guelfes en 1156. Il fut couronné une première fois à Rome
en 1155 et une seconde à Milan en 1186.
1190-1197 Henri VI (1165-1197). Fils de Friedrich I Barbarossa. Roi de Germanie (1169-1197). Roi d'Italie
(1186-1197), couronné à Milan et titré Cæsar. Couronné Empereur par le Pape en 1191. Roi de Sicile
(1194-1197). A sa mort, l'Allemagne retomba dans la guerre civile (1197-1212).
1196-1250 Frédéric II Stupor Mundi (1194-1250), roi des Romains puis (1220) empereur germanique
25 décembre 1196 Le fils d'Henri VI, Frédéric, est élu roi des Romains.
1198-1218 Othon IV de Brunswick (v. 1174-1218). Fils de Heinrich der Löwe. Roi de Germanie (1198-1218).
Couronné Empereur par le Pape en 1209. Il fut soutenu par son oncle maternel Richard I Coeur-de-Lion, roi
d'Angleterre, et confirmé roi de Germanie par le Pape en 1201. Le Pape le déserta en 1210.
1198-1208 Philippe de Souabe (v. 1180-1208). Fils de Friedrich I Barbarossa. Marquis de Toscane (1195-1208).
Duc de Souabe (1196-1208). Roi de Germanie (1198-1208). Il fut soutenu par Philippe II Auguste, roi de France
et fut assassiné en 1208. La mort de Heinrich VI laissa une Germanie en pleine guerre civile, sous deux rois
rivaux. La bataille décisive de Bouvines, en 1214, entérina la défaite des Guelfes par les Ghibellins, alliés des
Français. Friedrich II, vainqueur de la bataille, commença son long règne éclairé. Il fut toutefois opposé aux
Papes et dut faire face à leur pouvoir politique.
5 décembre 1212 Frédéric est réélu roi des Romains à Francfort-sur-le-Main.
9 décembre 1212 Frédéric est couronné roi des Romains à Mayence.
25 juillet 1215 Frédéric est couronné roi des Romains à Aix-la-Chapelle.
22 novembre 1220 Frédéric est couronné empereur germanique à Rome.
1220-1235 Henri VII (1211-1242). Fils du précédent. Roi de Sicile (1212-1242). Duc de Souabe (1216-1235),
sous le nom de Heinrich II. Roi des Romains (1220-1235). Il se révolta contre son père et fut déposé et
emprisonné en 1235.
1237-1254 Conrad IV (1228-1254). Fils de Friedrich II. Duc de Souabe sous le nom de Konrad III. Roi des
Romains (1237-1254). Roi titulaire de Jérusalem (1243-1254). Roi de Sicile (1250-1254).
17 juillet 1245 Frédéric est déposé par le pape.
1246-1247 Henri-Raspe de Thuringe (v. 1202-1247). Petit-fils d'une soeur de Friedrich I Barbarossa. Landgrave
de Thuringe sous le nom de Heinrich Raspe IV. Roi des Romains (1246-1247). Il fut élu roi des Romains en
opposition à Friedrich II, avec le support du Pape.
1247-1256 Guillaume de Hollande (1227-1256). Comte de Hollande (1234-1256), sous le nom de Willem II. Roi
des Romains (1247-1256). Il fut élu Roi des Romains en opposition à Friedrich II après la mort du précédent.
Résultat de la lutte entre les Papes et les Empereurs, la Germanie se retrouva dans un chaos politique, sans
unité, sans pouvoir central. Cet état de fait perdura jusqu'au XIXème siècle. Après la mort de Konrad IV, le titre
impérial resta vacant près de vingt ans. Durant cette période, deux candidats se distinguèrent: tous deux
étrangers, élus par des factions rivales, aucun ne parvint à établir son pouvoir en Germanie.
1257-1272 Richard de Cornouailles (1209-1272). En français « Richard de Cornouailles ». Comte de Poitou
(1225/7-1243). 1er comte de Cornouailles (1227-1272). Roi des Romains (1257-1272).
1257-1274 Alphonse de Castille (1220/1-1284). En français « Alphonse de Castille ». Petit-fils, par sa mère, de
Philipp von Schwaben. Roi de Castille et de León (Alfonso X; 1252-1284). Roi des Romains (1257-1274). Au
cours du XIIIème siècle, l'élection du monarque germanique devint l'exclusivité d'un corps de sept électeurs,
dont les membres variaient, mais étaient des puissants du royaume. En 1273, ils se réunirent pour élire un
noble de Germanie à la royauté, et prirent soin de ne pas laisser la couronne devenir héréditaire jusqu'à
l'avènement de Karl IV en 1347.
1273-1291 Rodolphe I er de Habsbourg (1218-1291), roi des Romains
1292-1298 Adolphe de Nassau (v. 1250/5-1298), roi des Romains
1298-1308 Albert I er de Habsbourg (v. 1248/55-1308), roi des Romains
1308-1313 Henri VII de Luxembourg (v. 1274/5-1313), empereur germanique
1314-1346 Louis IV de Bavière (1282-1347), empereur germanique
1314-1330 Frédéric (III) le Beau (1289-1330), roi des Romains
1346-1378 Charles IV de Luxembourg (1316-1378), empereur germanique
1378-1400 Venceslas de Luxembourg (1361-1419), roi des Romains
1400-1410 Robert du Palatinat (1352-1410), roi des Romains
1410-1411 Josse de Moravie (1354-1411), roi des Romains
1410-1437 Sigismond de Luxembourg (1368-1437), empereur germanique
1438-1439 Albert II de Habsbourg (1397-1439), roi des Romains
1440-1493 Frédéric III (1415-1493), empereur germanique
1493-1519 Maximilien I er (1459-1519), empereur germanique
1519-1556 Charles Quint (1500-1558), empereur germanique
1556-1564 Ferdinand I er (1503-1564), empereur germanique
1564-1576 Maximilien II (1527-1576), empereur germanique
1576-1611 Rodolphe II (1552-1612), empereur germanique
1611-1619 Matthias (1557-1619), empereur germanique
1619-1637 Ferdinand II (1578-1637), empereur germanique
1637-1657 Ferdinand III (1608-1657), empereur germanique
1653-1654 Ferdinand IV François (1633-1654), empereur germanique
1658-1705 Léopold I er (1640-1705), empereur germanique
1705-1711 Joseph I er (1678-1711), empereur germanique
1711-1740 Charles VI (1685-1740), empereur germanique
1742-1745 Charles VII Albert (1697-1745), empereur germanique
1745-1765 François I er (1708-1765), empereur germanique
1765-1790 Joseph II (1741-1790), empereur germanique
1790-1792 Léopold II (1747-1792), empereur germanique
1792-1806 François II (1768-1835), empereur germanique

La Confédération du Rhin
1806-1815 La Confédération du Rhin: le Saint-Empire se disloqua sous la pression des forces françaises
dirigées par Napoléon Bonaparte. François II, battu à Austerlitz (2 décembre 1805), dut renoncer au titre
impérial (6 août 1806), ce qui mit fin au Saint-Empire. Le 12 juillet 1806 fut proclamée la Confédération du Rhin,
réunissant la plupart des princes allemands sous la protection française. Seuls l'Autriche (sous les Habsbourg,
ex-empereurs), la Prusse, le Brunswick et une partie de la Hesse refusèrent de s'y joindre. Durant cette
décennie de domination française, de nombreuses modifications territoriales furent effectuées. De nombreuses
maisons souverains furent soumises à d'autres. Ce bref épisode transforma profondément l'Allemagne. Durant
cette période, aucun monarque n'était suprême. Les membres majeurs de la Confédération étaient: le prince
primat (archichancellier électoral, grand-duc de Francfort), les rois de Bavière et de Wurtemberg, les grandsducs
de Baden, Berg, Hesse, Darmstadt, le duc de Nassau.

La Confédération Germanique
1815-1871 La Confédération Germanique: le Congrès de Vienne se tint en pendant 1814 et 1815 pour régler
nombre de disputes territoriales causées par les guerres napoléoniennes. A la fin du Congrès, le 8 juin 1815, fut
signé l'Acte de Confédération Germanique. Vue comme une résurrection du Saint-Empire, la Confédération était
composée de trente-neuf états-membres, mais ne resta qu'une alliance de défense mutuelle. Cependant, elle
prépara la future unification de l'Allemagne. Toute la période fut dominée par le système anti-libéral de
Metternich. C'est pendant cette période que la Maison de Hohenzollern, rois en Prusse, montèrent en
puissance. Le 28 mars 1849, à Francfort, Frédéric-Guillaume IV, roi de Prusse, fut élu Empereur des Allemands.
Cela ne dura pas, car l'année suivante la Confédération fut réaffirmée.

L'Empire d'Allemagne
1871-1888 Guillaume I er (1797-1888), empereur d'Allemagne
1888-1888 Frédéric III (1831-1888), empereur d'Allemagne
1888-1918 Guillaume II (1859-1941), empereur d'Allemagne

Les Souverains de Germanie

Carolingiens

  Dates Parenté En quelques mots …

louis le germanique

Louis le Germanique

Né en 806

Règne : 843-876

Mort en 876

Fils de Louis le Débonnaire et d’Ermengarde de Hesbaye

Petit-fils de Charlemagne.

Roi de Francie Orientale

 

Carloman

Né en 830

Règne : 876-880

Mort en 880

Fils de Louis le Germanique et d'Emma de Bavière

Suite au partage du royaume entre les 3 fils de Louis le Germanique, Carloman devient Roi de Bavière

 

Louis le Jeune

Né en 835

Règne : 876-882

Mort en 882

Fils de Louis le Germanique et d'Emma de Bavière 
 

Suite au partage du royaume entre les 3 fils de Louis le Germanique, Louis le jeune devient Roi de Saxe 

En 880, il hérite du royaume de Carloman et devient Roi de Saxe et de Bavière

charles le gros

   

Charles le Gros

Né en 839

Règne : 876-887

Mort en 888

Fils de Louis le Germanique et d'Emma de Bavière

Suite au partage du royaume entre les 3 fils de Louis le Germanique, Charles le Gros devient Roi d'Alémanie.

En 881, le roi de France lui cède la Lotharingie et le titre d'empereur. Louis devient Roi d'Alémanie et empereur d'Occident.

En 882, il s'approprie l'héritage de Louis le Jeune et devient Roi de Francie Orientale et empereur d'Occident.

Il est destitué en 887 sans héritier légitime

arnulf de carinthie

  

Arnulf de Carinthie

Né en 850

Règne : 887-899

Mort en 899

Fils de Carloman et de Liutswind

Il est élu Roi de Germanie après la déposition de Charles le Gros.

En 896, il se fait couronner Empereur d'occident par le pape

louis l'enfant

Louis IV, dit Louis l'Enfant

Né en 893

Règne : 899-911

Mort en 911

Fils d'Arnulf et d'Oda

Roi de Francie Orientale

En raison de son jeune âge, la régence est assurée par 2 évêques

Conradiens

  Dates Parenté En quelques mots …

sceau de conrad 1er

Conrad 1er le Jeune

Né en ?

Règne : 911-918

Mort en 918

Fils d'une fille d'Arnulf et de Conrad l'Ancien

Elu Roi de Francie Orientale par les Grands du royaume

Ottoniens

  Dates Parenté En quelques mots …

henri l'oiseleur

Henri 1er de Germanie, dit Henri l'Oiseleur

Né en 876

Règne : 919-936

Mort le 2-7-936

Fils d’Otton de Saxe et d'Hedwige

Elu Roi de Francie Orientale par la Diète, sur conseil de Conrad 1er

otton 1er le grand

  

Otton 1er, dit Otton le Grand

Né le 23-11-912

Règne : 936-973

Mort le 7-5-973

Fils d’Henri 1er et de Mathilde de Ringelheim

Succède à son père en tant que Roi de Francie Orientale.

En 962, il est couronné Empereur des Romains par le pape Jean XII.

Il est le fondateur du Saint-Empire Romain Germanique

otton II

Otton II le Sanguinaire

Né en 955

Règne : 973-983

Mort en 983

Fils d’Otton 1er et d'Adélaïde de Bourgogne

Empereur des Romains

otton III

  

Otton III

Né en 980

Règne : 983-1002

Mort le 24-1-1002

Fils d’Otton II et de Theophano

Succède à son père en tant que Roi de Francie Orientale.

En 996, il est sacré Empereur des Romains.

L'Italie devient le siège du gouvernement impérial.

henri II

Henri II le Saint

Né en 973

Règne : 1002-1024

Mort en 1024

Fils d'Henri de Bavière et de Gisèle de Bourgogne

Il monte sur le trône en 1002 en tant que Roi des Romains.

En 1014, il est sacré Empereur des Romains

Il meurt sans héritiers.

En 1200, il est canonisé ainsi que  son épouse

Dynastie franconienne issue des Francs Saliens

  Dates Parenté En quelques mots …

conrad II

Conrad II le Salique

Né en 990

Règne : 1024-1039

Mort le 4-6-1039

Fils d'Henri de Franconie et d'Adélaïde

Il est élu Roi des Romains en 1024 et couronné Empereur des Romains à Rome en 1027

henri III

Henri III le Noir

Né le 28-10-1017

Règne : 1039-1056

Mort le 5-10-1056

Fils de Conrad II

Roi des Romains en 1039.

Empereur des Romains en 1046.

Il s'attribue le pouvoir de nommer les papes

henri IV

Henri IV

Né le 11-11-1050

Règne : 1056-1106

Mort le 7-8-1106

Fils d'Henri III et d'Agnès d'Aquitaine

Roi des Romains en 1056.

Empereur des Romains en 1084.

Il est à l'origine de la Querelle des Investitures

La Querelle des Investitures divise la noblesse germanique dont une partie cherche l’alliance de la papauté. Les princes de l’opposition destituent Henri IV et font procéder à l’élection d’un antiroi. La société se trouve scindée en deux avec des partisans du roi et de l’antiroi.

  Dates Parenté En quelques mots …

rodolphe de rheinfelden

Rodolphe de Rheinfelden

Né en 1025

Règne : 1077-1080

Mort le 15-10-1080

Fils de Kuno de Rheinfelden

 Antiroi

hermann de salm

Hermann de Salm

Né en ?

Règne : 1081-1088

Mort en ?

   Antiroi

ekbert de meissen

Ekbert de Meissen

Né en ?

Règne : 1088-1090

Mort en ? 

   Antiroi

conrad le franc

Conrad le Franc

Né le 12-2-1074

Règne : 1093-1101

Mort le 27-7-1101

Fils d'Henri IV et de Berthe de Savoie

Antiroi.

Il se rallia au camp papal et s'opposa à son père

henri V

Henri V

Né le 11-8-1086

Règne : 1106-1125

Mort le 23-5-1125

Fils d'Henri IV et de Berthe de Savoie

Contraint son père à abdiquer en 1106 et monte sur le trône en tant que Roi des Romains.

En 1111, il devient Empereur des Romains.

En 1122, il signe le Concordat de Worms qui met fin à la Querelle des Investitures.

Il n'a pas d'héritiers.

Après la mort d’Henri V, deux clans se disputent sa succession :

Dans un premier temps, les Guelfes ont gain de cause et élisent Lothaire. Mais les Gibelins n’ont pas dit leur dernier mot … 
Bien que né en Germanie, le conflit s’étendra à d’autres Etats, et notamment à l’Italie où les empereurs germaniques sont également au pouvoir.

Maison de Supplinburg

  Dates Parenté En quelques mots …

lothaire III

Lothaire III

Né en 1075

Règne : 1125-1137

Mort le 4-12-1137

Fils de Gebhard de Supplinburg et d'Hedwige

En 1115 déjà, il avait écrasé Henri V à al bataille de Welfesholz.

En 1125, il est élu Roi des Romains.

En 1133, il devient Empereur des Romains.

Hohenstaufen (Staufen)

  Dates Parenté En quelques mots …

conrad III

Conrad III

Né en 1093

Règne : 1138-1152

Mort en 1152

Fils de Frédéric 1er de Souabe et d'Agnès de Germanie

Il disputa la couronne à Lothaire III et fut élu Roi des Romains après la mort de l'empereur

frederick 1er barberousse

Frédéric 1er Barberousse

Né en 1122

Règne : 1152-1190

Mort le 10-6-1190

Fils de Frédéric II le Borgne et de Judith de Bavière

Roi des Romains en 1152.

Empereur des Romains en 1155.

Il s'allie avec Philippe 1er de Flandre contre Philippe Auguste de France

henri VI

Henri VI le Cruel

Né en 1165

Règne : 1169-1197

Mort le 28-9-1197

Fils de Frédéric 1er et de Béatrice de Bourgogne

Roi des Romains en 1169.

Empereur des Romains en 1191.

Il est confronté à la lutte entre Guelfes et Gibelins

En 1298, deux rois sont élus :

Les 2 sont candidats auprès du pape Innocent III pour la couronne impériale. Le pape prend parti pour Otton IV. Toutefois celui-ci ne sera couronné qu’après l’assassinat de Philippe 1er.

  Dates Parenté En quelques mots …

philippe 1er de souabe

Philippe 1er de Souabe

Né en 1177

Règne : 1198-1208

Mort le 12-6-1208

Frère d'Henri VI

Roi des Romains.

Il confirme la charte d'Albert de Cuyck aux bourgeois de Liège en 1208

Maison d’Este/Welf

  Dates Parenté En quelques mots …

otton IV

Otton IV

Né en 1177

Règne : 1198-1215

Mort le 19-5-1218

Fils d'Henri de Bavière et de Mathilde d'Angleterre

Roi des Romains en 1198.

Empereur des Romains en 1209.

Excommunié en 1210.

Déposé en 1215

Hohenstaufen (Staufen)

  Dates Parenté En quelques mots …

frederick II

   

Frédéric II

Né le 26-12-1194

Règne : 1196-1198
1212-1250

Mort le 13-12-1250

Fils d’Henri VI et de Constance de Hauteville

Associé à son père, Henri VI, à partir de 1196.

Roi des Romains en 1212.

Empereur des romains en 1220.

Il a été excommunié 2 fois ; le pape l'appelait "l'Antéchrist"

henri VII

Henri VII

Né en 1211

Règne : 1220-1235

Mort en 1242

Fils de Frédéric II et de Constance d'Aragon

Roi des Romains.

Déposé par son père pour insoumission

conrad IV

Conrad IV

Né en 1228

Règne : 1237-1254

Mort en 1254

Fils de Frédéric II et de Yolande de Brienne

Roi des Romains.

Il n'arrive pas à dominer la Germanie et se voit opposer un antiroi.

sceau d'henri raspe

Henri Raspe, landgrave de Thuringe

Né en 1204

Règne : 1246-1247

Mort en 1247

Fils d’Hermann de Thuringe et de Sophie de Bavière

 Antiroi

guillaume II de hollande

Guillaume II de Hollande

Né en 1227

Règne : 1247-1254

Mort le 26-1-1256

Fils de Florent IV et de Mathilde de Brabant

 Antiroi

Grand Interrègne

A la mort de Frédéric II, le pouvoir impérial se trouva affaibli face à la papauté. Plusieurs prétendants se firent connaître mais ne furent soutenus que par le pape, ou que par les partisans de l’empire. Cette grande période d’incertitude dura jusqu’en 1273.

  Dates Parenté En quelques mots …

guillaume II de hollande

Guillaume II de Hollande

Né en 1227

Règne : 1247-1254

Mort le 26-1-1256

Fils de Florent IV et de Mathilde de Brabant

Devient Roi des Romains après avoir été Antiroi

alphonse X de castille

Alphonse X de Castille

Né le 23-11-1221

Règne : 1256-1273

Mort en 1284

Fils de Ferdinand III de Castille et d'Elisabeth de Souabe

Antiroi
 

Richard 1er de Cornouailles

Né le 5-1-1209

Règne : 1257-1272

Mort le 2-4-1272

Fils de Jean sans Terre et d'Isabelle d'Angoulême

Roi des Romains

Maisons diverses

  Dates Parenté En quelques mots …

rodolphe 1er de habsbourg

Rodolphe 1er de Habsbourg

Né en 1218

Règne : 1273-1291

Mort en 1291

Fils de Albert IV de Habsbourg et de Heilwige de Kybourg

Roi des Romains.

Il est le fondateur de la puissante dynastie des Habsbourg.

adolphe 1er de nassau

Adolphe 1er de Nassau

Né en 1249

Règne : 1292-1298

Mort le 2-7-1298

Fils de Valéran II de Nassau et d'Adélaïde v. Katzenelnbogen

Roi des Romains.

Déposé en 1298

albert 1er de habsbourg

Albert 1er de Habsbourg

Né en 1255

Règne : 1298-1308

Mort le 1-5-1308

Fils de Rodolphe 1er et de Gertrude de Hohenberg

Roi des Romains.

Il est assassiné par son cousin.

henri VII de luxembourg

Henri VII de Luxembourg

Né en 1275

Règne : 1308-1313

Mort le 24-8-1313

Fils d'Henri VI de Luxembourg et de Béatrice d'Avesnes

Roi des Romains en 1308.

Empereur des Romains en 1312.

louis IV de baviere

Louis IV de Bavière

Né en 1282

Règne : 1308-1347

Mort en 1347

Fils de Louis II de Bavière et de Mathilde de Habsbourg

Roi des Romains  en 1308.

Empereur des Romains en 1328.

Fermement opposé à la papauté, il est excommunié en 1324

frederick III le bel

Frédéric III le Bel

Né en 1286

Règne : 1314-1330

Mort le 13-1-1330

Fils d'Albert 1er et d'Elisabeth de Carinthie

 Antiroi

charles IV de luxembourg

Charles IV de Luxembourg

Né le 14-5-1316

Règne : 1346-1378

Mort le 29-11-1378

Fils de Jean l'Aveugle et d'Elisabeth de Bohême

Roi des Romains  en 1346.

Empereur des Romains en 1355.

Il soutient la papauté

gunther de schwarzburg

Günther de Schwarzburg

Né en ?

Règne : 1349

Mort en ?

   Antiroi

wenceslas l'ivrogne

Wenceslas 1er de Luxembourg, l'Ivrogne

Né le 26-2-1361

Règne : 1378-1400

Mort le 16-8-1419

Fils de Charles IV et d'Anne de Silésie-Schweidnitz

Roi des Romains.

Il est déposé en 1400 par les Grands Electeurs

robert 1er de baviere

Robert 1er de Bavière

Né en 1352

Règne : 1401-1410

Mort en 1410

Fils de Robert II et de Béatrix de Sicile

Roi des Romains
 

Frédéric de Brunswick

 Né en ?

Règne : 1410

Mort en ?

   Antiroi

sigismond 1er

Sigismond 1er de Luxembourg

Né en 4-2-1368

Règne : 1410-1437

Mort le 9-12-1437

Fils de Charles IV et d'Elisabeth de Poméranie

Roi des Romains  en 1410.

Empereur des Romains en 1433.

jobst de moravie

Jobst de Moravie

Né en 1351

Règne : 1410-1411

Mort le 18-1-1411

Fils de Jean-Henri de Luxembourg et de Marguerite

Antiroi en compétition avec Sigismond 1er

Maison de Habsbourg

  Dates Parenté En quelques mots …

albert II

Albert II

Né le 16-8-1397

Règne : 1438-1439

Mort le 27-10-1439

Fils d'Albert IV d'Autriche et de Jeanne de Bavière

 Roi des Romains

frederick III

Frédéric III

Né le 21-9-1415

Règne : 1440-1493

Mort le 19-8-1493

Fils d’Ernest 1er de Styrie et de Cymburge de Mazovie

Roi des Romains  en 1440.

Empereur des Romains en 1452.

Son règne est marqué par l'effondrement de l'héritage Habsbourg et la menace d'implosion du Saint Empire.

maximilien 1er

Maximilien 1er

Né le 22-3-1459

Règne : 1486-1519

Mort le 12-1-1519

Fils de Frédéric III et d'Alénor de Portugal

Roi des Romains  en 1486.

Empereur des Romains en 1508.

En tant qu'époux de Marie de Bourgogne, il était également duc de Brabant et de Bourgogne.

charles quint

Charles Quint

Né le 25-2-1500

Règne : 1519-1556

Mort le 21-9-1558

Fils de Philippe le Beau et de Jeanne de Castille

Empereur des Romains.

Il règne également sur les comtés et duchés belges.

ferdinand 1er

Ferdinand 1er

Né en 1503

Règne : 1531-1564

Mort le 25-7-1564

Frère de Charles Quint

Roi des Romains  en 1531.

Empereur des Romains en 1556.

Il est à l'origine de la branche des Habsbourg d'Autriche.

maximilien II

Maximilien II

Né le 1-8-1527

Règne : 1562-1576

Mort le 12-10-1576

Fils de Ferdinand 1er et d'Anne de Bohême

Roi des Romains  en 1562.

Empereur des Romains en 1564.

Il épouse la fille de Charles Quint ; ils auront 16 enfants !

rodolphe II

Rodolphe II

Né le 2-7-1552

Règne : 1575-1612

Mort le 20-1-1612

Fils de Maximilien II et de Marie d'Espagne

Roi des Romains  en 1575.

Empereur des Romains en 1576.

Il est sujet à des accès de folie à la fin de sa vie.

mathias 1er

Mathias 1er

Né en 24-2-1557

Règne : 1612-1619

Mort le 20-3-1619

Fils de Maximilien II et de Marie d'Espagne

Empereur des Romains.

Il plonge l'Europe dans la Guerre de Trente Ans.

ferdinand II

Ferdinand II

Né le 9-7-1578

Règne : 1619-1637

Mort le 15-2-1637

Fils de Charles 1er de Styrie et de Marie-Anne de Bavière

Empereur des Romains.

Il est le cousin de Mathias 1er.

ferdinand III

Ferdinand III

Né le 16-7-1608

Règne : 1636-1657

Mort le 2-4-1657

Fils de Ferdinand II et de Marie-Anne de Bavière

Roi des Romains  en 1636.

Empereur des Romains en 1637.

ferdinand IV

Ferdinand IV

Né le 8-9-1633

Règne : 1653-1654

Meurt le 9-7-1654

Fils de Ferdinand III et de Marie Anne d'Espagne

Roi des Romains.

Il meurt avant la fin du règne de son père.

leopold 1er

Léopold 1er

Né en 1640

Règne : 1658-1705

Fils de Ferdinand III et de Marie Anne d'Espagne

Empereur des Romains

joseph 1er

Joseph 1er

Né le 26-7-1678

Règne : 1690-1711

Meurt le 17-4-1711

Fils de Léopold 1er et d'Eléonore de Neubourg

Roi des Romains  en 1690.

Empereur des Romains en 1705.

charles VI

Charles VI

Né le 1-10-1685

Règne : 1711-1740

Mort le 20-10-1740

Fils de Léopold 1er et d'Eléonore de Neubourg

Empereur des Romains.

Il doit renoncer au trône d'Espagne à l'issue de la Guerre de Succession d'Espagne.

En 1713, Charles VI promulgue la Pragmatique Sanction, édit qui établit qu'à défaut d'héritiers mâles, la succession reviendrait aux filles du dernier empereur régnant. Cette décision n'est pas avalisée par d'autres grandes puissances européennes et aboutit à la guerre de succession d'Autriche. 
Marie-Thérèse, fille ainée de Charles VI, eut du mal à faire valoir ses droits et devra se contenter du titre d'impératrice consort après son mariage avec François 1er.

Maison de Wittelsbach

  Dates Parenté En quelques mots …

charles VII

Charles VII

Né le 6-9-1697

Règne : 1742-1745

Mort le 20-1-1745

Fils de Maximilien -E. de Bavière et de Theresa Sobieska

Empereur des Romains.

Il a refusé de reconnaître Marie-Thérèse comme héritière désignée de Charles VI.

Maison de Habsbourg-Lorraine

  Dates Parenté En quelques mots …

françois 1er

François 1er

Né le 8-12-1708

Règne : 1745-1765

Mort le 18-8-1765

Fils de Léopold 1er et d'Elisabeth d'Orléans

Empereur des Romains.

Il épouse Marie-Thérèse, fille et héritière désignée de Charles VI

joseph II

Joseph II

Né le 18-8-1765

Règne : 1764-1790

Mort le 20-2-1790

Fils de François 1er et de Marie-Thérèse 1re

Roi des Romains  en 1764.

Empereur des Romains en 1765.

Il règne également sur les Pays-Bas Autrichiens et est à l'origine des révolutions brabançonne et liégeoise de 1789.

leopold II

Léopold II

Né le 5-5-1747

Règne : 1790-1792

Mort le 1-3-1792

Frère de Joseph II

Empereur des Romains.

Frère de Marie-Antoinette, reine de France

françois II

François II

Né le 12-2-1768

Règne : 1792-1806

Mort le 2-3-1835

Fils de Léopold II et de Marie-Louise de Bourbon

Dernier empereur des Romains

En1806, le Saint Empire Romain Germanique fut sauvegardé par François II par la "déposition du titre impérial" qu'il fit spontanément face à l'avancée de Napoléon Bonaparte et l'établissement de la "Confédération du Rhin".

Voir aussi :

 

 

Empereurs du Saint Empire Romain Germanique

Kaiser des Heiligen Römischen Reiches

Titulaires